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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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20 th Century Fox
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Production : Production: Mark Gordon Prod. / Centropolis Ent. Distribution : UFD Réalisation : Roland Emerich Scénario : Roland Emerich & Jeffrey Nachmanoff Montage : David Brenner Photo : Ueli Steiger, ASC Décors : Barry Chusid Son : William Sarokin Musique : Harald Kloser Effets spéciaux : Karen E. Goulekas – ILM – Digital Domain Durée : 120 mn
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Dennis Quaid : Jack Hall
Jake Gyllenhaal : Sam Hall
Emmy Rossum : Laura
Ian Holm : Terry Rapson
Sela Ward : Dr Lucy Hall
Dash Mihok : Jason
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The day after tomorrow (Le jour d'après)
USA / 2004
26.05.04
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Tournage:
L’action de The day after tomorrow se déroulant sur un grand nombre de points géographiques, l’équipe se déplaça dans un premier temps à travers les Etats-Unis pour filmer les extérieurs américains. L’ensemble des séquences prenant place hors des frontières fut en revanche tourné en studio à Montréal, tout comme l’essentiel des scènes d’intérieur. Soufflerie, baignade tout habillé en bassins chauffés, chaque cataclysme à recréer représentait pour l’équipe technique un challenge d’ingéniosité et pour le casting une épreuve physique. Emmerich eut cependant recourt un peu plus à la science numérique qu’à son habitude pour mettre en place certains bouleversements de grande ampleur. Les deux mastodontes de la spécialité, ILM et Digital Domain furent mandatés pour prendre en charge la besogne. On notera au rayon innovation une scannérisation de véritables quartiers de Los Angeles et de New York, permettant de produire des destructions immobilières peu coûteuses et entièrement interactives. Il n’empêche que la facture s’élève au total à 125 M de $, l’essentiel du budget ayant été investi dans les effets spéciaux, véritables stars du film, aux caprices semblables à celles de chair et d’os, puisque la sortie du film initialement prévue pour l’été 2003 fut repoussée à l’année suivante afin de laisser aux infographistes le temps d’exprimer la pleine mesure de leur talent.
Victimes :
L’argent investi soigneusement dans la facture visuelle du film, le casting ne pouvait intégrer de gros cachets. Pas étonnant qu’on retrouve en tête d’affiche le providentiel Dennis Quaid, belle gueule idéale du cinéma américain qui n’est jamais parvenu à se hisser au sommet de la A-List. Selon les opportunités, ses choix se révèlent audacieux (Frequency, Far from heaven) ou carrément calamiteux (voire récemment le consternant Cold Creek Manor).
Guère plus cher, car toujours en devenir depuis sa révélation dans Donnie Darko, Jake Gyllenhaal devrait monter sa popularité suite à son exposition au premier plan de cette superproduction. Sa future collaboration avec Ang Lee aux côtés de Heath Ledger devrait également y contribuer.
Ratification :
Rappelons pour la forme que l’accord de Kyoto visant à réduire la production de gaz à effet de serre n’a toujours pas été pris en considération ni par les USA, pas plus que par Australie mais pas moins que par la Russie. Sa portée s’en trouve donc grandement amoindrie…
Projets :
L’infatigable Emmerich tenterait de coller à la vague péplum, en axant son prochain long métrage du côté de l’Egypte antique sur laquelle régnait le célèbre Toutankhamon. Gageons qu’il fera pire que son concitoyen Petersen avec l’empire troyen, il en a en tout cas largement les moyens… petsss
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