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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Universal, Nicolas Cage, Alan Parker
Réalisation : Alan Parker
Scénario : Charles Randolph
Montage : Gerry Hambling
Photo : Michael Seresin
Musique : Alex Parker, Jake Parker
Durée : 132 mn
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The Life of David Gale (La vie de David Gale)
USA / 2003
23.04.04
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C’est l’annonce de la grève des scénaristes et des acteurs (pour juin 2001) qui a pressé Alan Parker à réaliser rapidement son nouveau film. Le scénario de Charles Randolph, qui était développé par la société de production de Nicholas Cage, l’a séduit tout de suite, et Alan Parker en a acquis les droits avant de se décider à prolonger la préparation du film, quitte à attendre la fin de la grève annoncée pour le réaliser. Après une longue série de succès (Midnight express, The Wall, Angel Heart, Mississippi Burning, The Commitments, Evita, Les cendres d’Angela...), c’est donc un thriller ayant pour coeur la question de la peine de mort qui a suscité l’intérêt du réalisateur ; c’est un procédé assez courant dans l’oeuvre de ce dernier: il utilise les formes classiques (ici le thriller et le polar) pour aborder des thèmes politiques souvent polémiques (cf. le racisme et la question des droits civiques dans Mississippi burning, l’incarcération dans les prisons turques pour Midnight express...).
Le casting choisi pour le film est plutôt impressionnant ; les rôles principaux sont en effet tenus par l’acteur déjà deux fois oscarisé, Kevin Spacey (Usual suspects, Seven, American beauty, Minuit dans le jardin du bien et du mal...), ainsi que par la vedette de Titanic, Kate Winslet. Le film est aussi l’occasion d’apprécier les performances de Laura Linney (Peur primale, Les pleins pouvoirs, The Truman Show), Gabriel Mann (La mémoire dans la peau, High art, De grandes espérances) et Rhona Mitra (Fashion victim, Get Carter).
Le film a rapporté 20 millions de $ lors de sortie américaine. Etrangement, il a obtenu le label UGC des spectateurs et a fait l'ouverture du Festival du Film de Paris. Avec près de 300 copies, il devrait réaliser un meilleur score en France.
benjamin
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