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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Agat films
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Production : Agat Films, Rezo Films Distribution : Rezo Films Réalisation : Olivier Ducastel, Jacques Martineau Scénario : Olivier Ducastel, Jacques Martineau Montage : Sabrine Mamou Photo : Matthieu Poirot-Delpech, Pierre Millon Musique : Philippe Miller Durée : 102 mn
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Ariane Ascaride : Caroline
Jonathan Zaccaï : Laurent
Jimmy Tavares : Etienne
Hélène Surgère : la grand mère
Lucas Bonnifait : Ludovic
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Ma vraie vie à Rouen
France / 2003
26.02.03
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"Si le désir d’expérimenter la technologie numérique, pour la légèreté et la souplesse qu’elle offre, est en partie à l’origine du projet, nous n’avons pas voulu nous contenter de remplacer la caméra 35mm par la caméra numérique : nous avons voulu que la narration elle-même contienne et conditionne profondément le choix de ce nouvel outil." C’est ainsi que les réalisateurs justifient leur démarche. Aussi le film n’est pas à prendre comme une sorte d’¦uvre sur un "coming out" mais plutôt comme une initiation, une compréhension de soi. C’est d’ailleurs le fil conducteur de la filmographie d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau qui comprend deux longs métrages : une comédie musicale avec Virginie Ledoyen, Jeanne et le garçon formidable (210 000 spectateurs en 1998), un road-movie avec Sami Bouajila, Drôle de Félix (85 000 spectateurs en 2000). Olivier Ducastel (qui est plutôt le directeur sur le plateau), le lyonnais, a passé sona dolescence à Rouen justement. Etudiant en cinéma, il a réalisé un court-métrage (Le goût de plaire) avant d’assister le monteur sur Trois places pour le 26. Il deviendra par la suite monteur son. Jacques Martineau, le montpelliérain, a passé sa jeunesse à Nice. Etudiant en lettres (Ecole Normale), il devient Maître de conférences avant d’écrire le scénario de Jeanne. Il est davantage l’auteur, le scénariste du duo.
Le casting a été relativement simple malgré les contraintes du tournage (plusieurs mois étalés tout au long de l’année). La césarisée Ariane Ascaride était déjà de l’aventure précédente (Drôle de Félix). Et les cinéastes avaient repéré Jonathan Zaccaï dans Petite chérie (d’Anne Villacèque). Lucas Bonnifait avait déjà participé aux auditions pour Drôle de Félix. Trop jeune, il avait été recalé. Le jeune homme a joué entre temps dans Kennedy et moi. Seul le rôle principal était novice en la matière : Jimmy Tavares est avant tout un patineur artistique de niveau national, indispensable critère pour le film. "Choisir de faire d’Etienne un patineur artistique était surtout lié à l’envie de filmer une forme de danse." Les auteurs ne voulaient pas d’un autre sport et encore moins d’un amateur.
Le film, tourné en Normandie (Rouen, Dieppe), a été présenté en compétition au Festival de Locarno, avant de faire le tour du monde (Toronto, Saarbruck, Londres...). vincy
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