|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
Sepia
|
|
Production : Sepia production, Rhône Alpes
Distribution : ID distribution Réalisation : Gaël Morel Scénario : Gaël Morel, Christophe Honoré Montage : Catherine Schwartz
Photo : Jean-Max Bernard
Musique : Camille Rocailleux
Directeur artistique : Zé Branco
Durée : 90 mn
|
|
Nicolas Cazalé : Marc
Stéphane Rideau : Christophe
Thomas Dumerchez : Olivier
Salim Kechiouche : Hicham
Bruno Lochet : le père
Vincent Martinez : le prof
Jackie Berroyer : Robert
Aure Atika : Emilie
|
|
|
|
|
|
Le clan
France / 2004
16.06.04
|
|
|
|
|
|
Gael Morel fut révélé par André Téchiné dans Les Roseaux sauvages, en 1993. Il tourne peu, à titre de comédien. Préférant s'investire dans son métier de réalisateur. Son premier court métrage date de 1991. Le suivant - La vie à rebours - lui permet de se faire remarquer dans les festivals. Il enchaîne avec des longs (A toute vitesse, Premières neiges, Les chemins de l'Oued) qui sont appréciés de la critique, mais plus discrètement par le public. Morel bénéficie d'une légère notoriété auprès de la presse cinéphile, intello ou gay. Cela ne dépasse pas ce cadre là, et Le Clan ne devrait pas le sortir de cette ornière.
Morel admire Kurosawa et Kazan. Mais c'est de Larry Clark (Ken Park) qu'il se sent le plus proche : "grâce à lui, je ne me sens pas seul; à 50 ans il fait comme moi à 30, ses jeunes sont de la même génération que les miens, il brusque des corps qu'on ne salit en général que dans les comédies ou les films d'horreur, il a des dialogues précis et factuels dont le cide, comme chez Brett Easton Ellis, révèle un abîme de choses terribles." Pour ce film, Morel a écrit le scénnario avec Christophe Honoré, metrosexuel trentenaire notoire. on lui doit les scénarii de Les filles ne savent pas nager, Novo et ceux de ses films de réalisateurs, 17 fois Cécile Cassard et le récent Ma mère, refusé par le festival de Cannes.
Côté comédiens, un quatuor irrésistible. Nicolas Cazalé, décovuert chez Giusti et déjà de l'aventure tragique du précédent Morel. Stéphane Rideau, co-acteur des Roseaux, vedette des premiers films de Morel, passant de Ozon à Lifshitz en passant par Téchiné : à part les cinéastes gay, difficile d'être beau gosse et tête d'affiche en France. On note les apparitions d'Aure Atika (Le convoyeur il y a quelques semaines et le prochain Audiard dans quelques mois) et Jackie Berroyer (Brodeuse en Semaine de la critique à Cannes). Autre habitué, Salim Kechiouche, alibi gay de Grande Ecole, fantasme chez Ozon, jouant du pasolini sur scène, et déjà troisième collaboration avec Morel.
Une sorte de clan en quelques sortes...
vincy
|
|
|