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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Quatre par Quatre films, Téléfilm Canada Distribution : Pierre Grise Distribution Réalisation : Philippe Falardeau Scénario : Philippe Falardeau Montage : Sophie Leblond Photo : Josée Deshaies Son : Sylvain Bellemare Durée : 90 mn
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Paul Ahmarani : Christophe
Stéphane Demers : Stéphane
Geneviève Néron : Odile
Jules Philip : Philippe
Alexandrine Agostini : Christina
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La moitié gauche du frigo
Canada / 2000
16.10.02
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Chômage. Une triste réalité, un fléau universel. Au Québec, le taux de chômage se situe autour de 8%. En France, c'est un peu plus. Aux États-Unis, un peu moins. Qu'il soit élevé ou non, il est partout et touche tout le monde.
La notion de chômage est apparue au début du siècle. Deux théories opposées tentent d'expliquer le phénomène. Tout d'abord, il y a celle de Keynes et son approche macro-économique. Selon Keynes, le chômage est causé par une insuffisance de la demande globale. Il suggère donc de stimuler cette demande par des dépenses publiques, un politique expansive et la stimulation des exportations. De plus, une réduction des salaires réels serait nécessaire, ce qui pourrait faire accélérer l'inflation. Cette approche a donc été vite disqualifiée.
Par la suite, l'approche micro-économique est vite devenue dominante. Selon celle-ci, le chômage résulte du non-ajustement du marché du travail. Cette approche apporte diverses théories que l'on retrouve dans La moitié gauche du frigo. Premièrement, selon la théorie de la recherche d'information, le chômage est le choix libre d'individus qui préfèrent chercher un meilleur emploi plutôt que de prendre le premier disponible. Autre théorie : le chômage d'inadéquation. Les employeurs ont des demandes précises et les travailleurs disponibles n'ont pas les qualifications requises.
Dans le film de Philippe Falardeau, on retrouve également un soupçon de marxisme, c'est-à-dire que les employeurs sont en situation de monopole et les salariés doivent travailleurs pour "survivre".
La moitié gauche du frigo est le premier long métrage de Philippe Falardeau. Le film a remporté plusieurs prix dont le Jutra du meilleur acteur qui est allé à Paul Ahmarani pour son interprétation de Christophe.
valérie
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