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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Mars
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Production : Ciné Valse, Les Films Alain Sarde, Canal +
Distribution : Mars distribution
Réalisation : Sophie Marceau
Scénario : Sophie Marceau
Montage : Claudine Merlin
Photo : Emmanuel Machuel
Musique : Eric Neveux
Maquillage : Judith Gayo
Durée : 98 mn
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Judith Godrèche : Justine
Niels Arestrup : Richard
Anne Le Ny : Amélie
Laurence Février : la mère de Justine
Jean-Marie Frin : le père de Justine
Aurélien Wiik : William
Daniel Isoppo : Hubert
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Parlez-moi d'amour
France / 2002
09.10.02
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"J'écris depuis toujours, c'est une autre forme de discipline que je m'impose quand je ne joue pas. J'écris sans savoir s'il y aura un aboutissement. L'écriture est formidable, parce que vous pouvez travailler deux, trois ans sur une histoire sans savoir pourquoi, jusqu'au jour où tout prend sens", confie Sophie Marceau. "Parlez-moi d'amour est arrivé assez vite, peut-être parce que c'était un scénario que je mûrissais inconsciemment depuis longtemps". Trois mois ont suffit à Sophie Marceau pour écrire ce premier long métrage. La suite des événements est arrivée de manière aussi rapide qu'inattendue. En mai 2001, Sophie Marceau confie le scénario de Parlez-moi d'amour à son agent, Dominique Besnehard. Celui-ci le fait lire au producteur Alain Sarde. Le coup de cœur est immédiat. Dominique Besnehard convainc la comédienne de réaliser elle-même le film. Eté 2001 : tous les moyens de production sont déjà réunis. Suivent quatre mois de castings et repérages, à Paris et à l'étranger.
Sophie Marceau avait naturellement pressenti Judith Godrèche, pour le rôle de Justine. Elle l'avait déjà mise en scène en 1995, dans son premier film, L'aube à l'envers, un court métrage qui, la même année, était sélectionné à Cannes dans la catégorie Un certain regard. En revanche, trouver le comédien qui incarnerait Richard s'est révélé plus difficile. Marceau a rencontré plusieurs acteurs, dont Jacques Dutronc, avant de choisir Niels Arestrup. L'image de solitaire que renvoie le comédien l'a convaincu.
A regard de Parlez-moi d'amour il est difficile de ne pas penser à la propre vie de Sophie Marceau, à ses 17 années passées en couple avec le réalisateur polonais Andrzej Zulawski. Dans tous les esprits, la question est omniprésente. Lors de sa toute première conférence de presse, donnée à l'occasion du festival de Montréal, fin août 2002, Sophie Marceau confiait que, dans cette histoire, l'émotion de départ venait de choses personnelles. La part autobiographie se serait arrêtée là, le film ayant ensuite pris le devant. "J'ai voulu rester très objective quand je me suis retrouvée face aux deux acteurs.(…) Je n'ai pas fait spécifiquement un film autobiographie ou personnel, parce que je me suis aperçu que je traitais de choses très universelles." Début septembre dernier, le Festival des Films du Monde, à Montréal, a récompensé Parlez-moi d'amour : le film a concouru en compétition officielle parmi une quarantaine de productions et obtenu le Prix de la mise en scène. Ce festival, axée sur la notion d'auteur et de cinéma indépendant, vise, depuis 26 ans, à mettre en avant la pluralité des talents et l'originalité stylistique de cinéastes venus du monde entier. Si Sophie Marceau n'a actuellement pas de nouveau projet à mettre en scène, elle tient d'ores et déjà cette récompense comme un chaleureux encouragement à se réinvestir derrière la caméra. Et ce n'est pas l'envie qui lui manque. Affaire à suivre…
sabrina
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