|
|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
 |
|
|
Production : DreamWorks SKG, Universal pictures, Spyglass entertainment, Larger than Life prod., Kennedy/Marshall Company
Distribution : UIP
Réalisation : Gary Ross
Scénario : Gary Ross, d'après le roman de Laura Hillenbrand
Montage : William Goldenberg
Photo : John Schwartzman
Décors : Leslie A. Pope
Musique : Randy Newman
Costumes : Judianna Makovsky
Directeur artistique : Andrew Neskorommy
Durée : 140 mn
|
|
Tobey Maguire : Red Pollard
Jeff Bridges : Charles Howard
Chris Cooper : Tom Smith
Carl M. Craig : Sam
Valerie Mahaffey : Annie Howard
Elisabeth Banks : Marcela Howard
Gary Stevens : George Woolf
William H. Macy : Tick Tock McGlaughlin
|
|
|
|
|
|
Seabiscuit (Pur sang, la légende de Seabiscuit)
USA / 2003
08.10.03
|
|
 |
|
|
|
Il y a un cheval. Un livre. Un film. Deux même puisque "The story of seabiscuit" avait déjà eu le droit aux honneurs du 7ème Art en 1949.
Le livre de Hillenbrand a été acheté par Universal pour un million de dollars en 1998. 85 millions de $ plus tard, le film existe en 2003. Mieux, le film fut un succès inespéré. La mise a rapporté 120 millions de $. Malgré de nombreuses erreurs et anachronismes (on ne peut pas dire que les producteurs aient fait preuve de perfectionnisme), les spectateurs américains ont préféré cette monture d'un autre âge à Lara Croft.
Pour Tobey Maguire, c'est la confirmation de son statut de star depuis Spider-Man. En attendant la seconde toile (pour 2004). Maguire avait déjà tourné avec Gary Ross, le réalisateur, dans Pleasantville, en 1998. Il retrouve aussi, ici, Elizabeth Banks, qui incarne Betty Brant dans Spider-Man; l'actrice a aussi été remarquée dans Attrape-moi si tu peux.
Le casting est aussi composé de trois grands acteurs hollywoodiens. Jeff Bridges, 4 fois nominé aux Oscars, a flirté avec tous les univers, de Bogdanovich à Cimino, de Huston à Carpenter, de Lumet aux Coen, de Gilliam à Weir, de Scott à Streisand. Chris Cooper, récemment oscarisé pour son second-rôle dans Adaptation, a aussi été remarqué dans le personnage du voisin d'American Beauty. Quant à William H. Macy, qui était aussi de l'aventure du sous-estimé Pleasantville, il a offert ses talents aux Coen, à Paul Thomas Anderson, David Mamet, Gus Van Sant, Barry Levinson, Woody Allen, Rob Reiner...
Pour Seabiscuit, il a fallu une dizaine de chevaux (sur une cinquantaine acheté pour le tournage). Pour War Admiral, la production a été cherché l'un de ses descendants.
Par conséquent, et de loin, il s'agit du film le plus ambitieux du cinéaste Gary Ross. Scénariste de Big et Dave (Président d'un jour), il avait déjà réalisé Pleasantville, qui nous plongeait dans l'Amérique des années 50. Il prépare actuellement Dog Years pour Jim Carrey, Nicole Kidman et Tobey Maguire.
Voilà pour le film, qui aussi employé jockey (dont Gary Stevens, l'un des plus célèbres), chorégraphe pour les courses, entraîneurs...
Mais tout cela ne serait rien sans le cheval. Le fameux Seabiscuit. Il a réellement existé. Icône culturelle, idôle sportive, il était une star. De nombreux produits dérivés portaient son effigie, des jeux de société étaient créés, ses courses étaient écoutées par plus du tiers des Américains. 78 000 personnes assistèrent à son ultime course, autant que pour une finale du Super Bowl aujourd'hui. Ce cheval était dans tous les magazines (il a eu le record de couverture en 1938, battant toutes les autres personnalités de cette période). Entre 1935 et 1940, il avait changé le destin des trois hommes qui avaient parié sur lui. Ce cheval qui ne devait pas gagner, triopha de toutes les courses. Même son Jockey, trop grand (1m70), portait le handicap à son summum. À 7 ans, il avait remporté 33 des 89 départs, et fait gagné 437 730$ (de l'époque!), malgré une année "blanche" en 1939.
Quoiqu'il arrive, Seabiscuit n'aura pas à se battre contre un autre cheval aux Oscars ni même au Box Office. Disney réserve Hidalgo pour le printemps 2004. L'histoire vraire d'un courrier du Pony Express, venu battre les pur sang des princes arabes. le film de Joe Johnston (Jumanji, Jurassic Park III) réunit Viggo Mortensen, Omar Sharif, Said Taghmaoui et Malcom McDowell.
vincy
|
|
|
