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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Fidélité, Marie Masmonteil, Denis Carot Distribution : Mars Distribution Réalisation : Isabelle Broué Scénario : Isabelle Broué, Hélène Woillot, Caroline Thivel Montage : Andrea Sedlackova Photo : Christophe Offenstein Format : 1.85 Décors : Yan Arlaud Son : Laurent Benaïm Musique : Eric Neveux Maquillage : Catherine George Durée : 85 mn
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Marie Gillain : Louise
Julien Boisselier : François
Garance Clavel : Félicie
Brigitte Roüan : Nicole
François Marthouret : Gérard
Tsilla Chelton : Gaby
Lionel Abelanski : Oscar
Laurent Bateau : Thomas
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Tout le plaisir est pour moi
France / 2004
18.08.04
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Quelle redoutable année pour Julien Boisselier… Avec quatre films en 2004, dont trois comédies romantiques, il s’affirme comme le jeune premier français du moment. Il tient ici un rôle, a priori, assez peu sollicitant, outre l’inévitable string couleur peau auquel le condamnent les scènes de nu. Dans Tout le plaisir est pour moi, bien loin du Jérôme Le Tallec des sous-estimées Portes de la gloire, il incarne le petit ami très propre sur lui de Marie Gillain. Boisselier confie d’ailleurs sa sympathie pour son personnage : « Il essaye de communiquer avec elle. Il réagit plutôt bien, il assume, il est bien cet homme là ! ».
Marie Gillain poursuit, elle, une carrière apparemment réglée comme l’horlogerie suisse, au rythme d’un film par an (exactement) depuis 1991 et son premier long-métrage, Mon père, ce héros. On suit avec plaisir le dynamisme et la conviction de la comédienne, présente dans la quasi totalité des plans de cette comédie.
C’est une certaine Isabelle Broué qui la suit comme son ombre, réalisatrice, jusqu’ici, d’un bon nombre de courts-métrages (notamment à la FEMIS) et de documentaires, ainsi que d’un téléfilm, en caméra DV, pour Arte. C’est à des thèmes présents dès ses toutes premières réalisations (Mère et fille, en 1992 ou Paroles de femmes, en 1994) que sont dédiées les 82 minutes de Tout le plaisir est pour moi. Le film, co-écrit avec Hélène Woillot et Caroline Thievel, traite, sur un ton ouvertement léger, parfois drôle, de sujets aussi rarement évoqués que le plaisir féminin, le tabou de la sexualité dans les familles ou la masturbation. Ces sujets, tombés entre de mauvaises mains, auraient pus faire sombrer le film dans la grotesque vulgarité qui fait les choux gras des producteurs de teen movies. Toutefois, le tact et l’absence de racolage mis en œuvre ici font, de Tout le plaisir est pour moi, un film doucement aérien et, au fond, axé sur la nécessité du dialogues dans les familles et les couples. Isabelle Broué : « J’avais envie d’un film léger, tendre et ludique. Qu’on en sorte avec le sourire… et pourquoi pas, l’envie de se parler ! » axel
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