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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Lions Gate Films
Distribution : Metropolitan Film Réalisation : Marry Harron
Scénario : Marry Harron, Guinevere Turner, d'après le roman de Bret Easton Ellis Montage : Andrew Marcus Photo : Andrzej Sekula
Musique : John Cale Durée : 114 mn
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American Psycho
USA / 2000
07.06.00
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Un film de 15 millions de dollars qui a fait autant parlé de lui depuis sa présentation en avant-première mondiale à Sundance, c'est rare.
American Psycho, adapté d'un livre culte de Brett Easton Ellis, villipendé par la critique, est désormais un film qui aura fait couler beaucoup d'encre : à cause de son sujet mais aussi de sa scène de cul.
Ca n'ennuyait pas la censure américaine de voir le personnage principal lancer une tronçonneuse sur une femme nue. Mais il était apparemment impardonnable de montrer un mec "fuckant" deux femmes en se reluquant dans le miroir. Les esprits sont mal tournés. Résultat, American Psycho a remis en question le rôle de la puissante censure américaine, s'est fait interdire d'un désastreux NC-17 (Pas d'enfants en dessous de 17 ans, et donc pas de pubs dans certains grands journaux) et a du couper une scène pour être accessible aux ados de plus de 16 ans. Au Canada comme en Europe, le film est projeté en intégralité...
On aurait aussi été curieux de voir Di Caprio dans le rôle, un temps envisagé avant que Bale (L'empire du soleil) ne le reprenne, avec courage. Outre le body-building, l'acteur a du parfaire un accent américain. On retrouve aussi Chloe de Sevigny et Samantha Mathis, toutes deux nominées aux Oscars cette année.
American Psycho est le second film de Mary Herron, cinéaste indie cultissime depuis son I Shot Andy Warhol. Rien ne dit qu'American Psycho est maudit... le sulfureux attire toujours les spectateurs en salles. Etrangement, les critiques étant bonnes, on peut même s'attendre à un succès d'estime aux USA.
Et on ose croire que c'est le gore plus que le cul qui effarouchera les hésistants... vincy
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