Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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The Watcher


USA / 2000

08.11.00
 



SOUS CORTISONE





Voici le style de grosse production américaine stupide et inutile. Cette année, nous avions déjà eu The Skulls dans la catégorie "clichés et niaiseries". Et bien The Watcher est encore moins regardable. C’est dire !

On assiste avec consternation aux tribulations des protagonistes fantoches, tribulations qui nous importent autant que la vie des mouches bulgaro-chinoises en Papouasie Nouvelle Guinée.
Que ce soit les personnages ou l’action, tout est absolument grotesque et débilitant. Keanu Reeves en fait des tonnes dans le genre meurtrier psychopathe et James Spader dans celui du gentil-flic-qui-a-beaucoup-souffert. Il faut dire qu’ils se débattent dans un scénario on ne peut plus bancal et dans des scènes parfaitement ridicules (voir la scène surréaliste de la station service dans laquelle, l’essence s’étant répandue partout, toutes les voitures de police explosent, laissant indemne celle du tueur : miraculeux !).

On sent que le réalisateur a voulu construire son film autour des relations ambiguës entre le criminel et le policier qui le traque, relations qui font que les vies des deux hommes sont étrangement liées et que l’un ne peut pas vivre sans l’autre. Malheureusement, ce lien qui aurait pu prendre une dimension autrement plus profonde s’il avait joué davantage sur le registre de la perversité, est traité ici de façon grossière autour de personnages caricaturaux et sans aucune profondeur.
On a le sentiment de regarder une sorte de sous Seven (indices donnés par le serial killer à son policier préféré) qui ressemble à un gros vidéo-clip multipliant les temps morts et les scènes gratuites.
Ceci dit, ce film, ô combien subtil et bien construit, nous apporte un enseignement essentiel : James Spader est toujours aussi charmant et Keanu Reeves devrait arrêter la cortisone.
 
laurence

 
 
 
 

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