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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Mask of Zorro (Le masque de Zorro)
USA / 1998
14.10.98
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DEUX Z'EN UN
"- Cet homme s'entraine à se battre. Vous, en revanche, vous semblez vous entrainer à boire."
On a tous en souvenir la série TV noire et blanc, made in Disney, avec ce vengeur masqué, qui signait son passage d'un Z, pour Zorro (Renard).
Mélange un peu ringard entre un Robin des Bois hispanique et un Batman en plein Western. L'idée de le ressusciter en pleine époque à effets spéciaux, où le public réclame une surenchère d'explosifs et d'adrénaline, peut paraître insolite.
Pourtant il s'agit bien là d'un des divertissements les plus vivifiant de l'année.
Le scénario - loin d'être un chef d'oeuvre - est copié sur celui de Mission : Impossible. On prend le héros principal, ici Don Diego de la Vega, que l'on fait vieillir, et qu'on remplace par un jeune plus fougueux, ici Alejandro Murietta. Ou comment transmettre le relais...
Sinon les scènes d'action ponctuent le film toutes les 7-10 minutes. Une vraie mécanique au sein d'une love-story bien huilée.
Force est de reconnaître qu'on n'avait pas vu une telle histoire, si démodée, au cinéma depuis longtemps. Un film à l'ancienne avec le goût du jour. Parfois absurde, et pourtant séduisant.
C'est romantique, les couchers de soleil sont kitsch (merci le traficage numérique), les héros sont valeureux... On parle d'honneur et de vengeance, de valeurs et d'innocence.
Tout y est candide. L'histoire d'amour est pure. La jeune fille est belle et rebelle. Les méchants sont cupides et sadiques. Etc...
Le Masque de Zorro brille donc par cet aspect de série Z ultra-esthétique, avec un casting de stars : Banderas charismatique, Hopkins blasé et nuancé, Zeta-Jones rafraîchissante.
Rien de transcendant. Si ce n'est les superbes duels de lames. Ces combats à l'épée fascinent par leur virtuosité. Il y avait longtemps qu'on ne s'était pas fait plaisir avec une action aussi simplement chorégraphiée.
Martin Campbell a délaissé James Bond pour réaliser ce film d'action, sans placement-produits, et d'humour (un peu puéril). Avec un certain panache.
Il a rajeunit le mythe, tout en lui restant fidèle. Le Masque de Zorro n'est rien d'autre qu'une belle histoire, un conte de fée, qui plaira aux petits et aux grands. Totalement vide de sens. Comme la série de Disney. vincy
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