Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


New Line  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 12

 
Town & Country (Potins mondains et amnésies partielles)


USA / 2001

18.07.01
 



DU ALLEN SANS WOODY

Le livre Bye Bye Bahia



"- J'adore baiser avec les architectes "

Waouh quel casting ! La fine fleur du cinéma américain réunie pour un seul et même film. Du père d'une femme bafouée au fils du couple principal, de Charlton Heston à Josh Hartnett, chaque second rôle est tenu par une star, chaque figurant est un grand acteur. Tout ça pour un réalisateur peu estimé, Peter Chelsom et un script peu original.
Son thème : une énième variation sur la vie de couple avec bien évidemment ses quiproquos, ses trahisons, ses amis encombrants…Du déjà-vu certes, mais avec un tel casting, le plaisir est là. On suit les pérégrinations d'un gentil bougre dépassé, Warren Beatty, toujours aussi séduisant à…64 ans. D'aventures en ruptures, d'infidélités en retrouvailles ratées, l'architecte bellâtre n'a pas le temps de souffler et le spectateur non plus, surtout lors de la première demi-heure du film, véritablement endiablée.
Potins Mondains et Amnésies Partielles. Peter Chelsom n'est certes pas un tâcheron, Funny Bones, un de ses précédents films était notamment magnifique, mais il manque de style pour sublimer des situations qui relève du théâtre de boulevard. Ici il se contente de faire du Woody sans Woody, sans génie mais avec application.
Néanmoins, le film ne manque pas d'intérêts. L'enlisement du héros dans sa vie sentimentale est plus que réjouissant et certains gags font mouches - l'aveu impossible de l'homosexualité du meilleur copain, Warren Beatty dans un costume d'Ours Blanc qui drague Jenna Elfman, Charlton Heston, fusil à l'épaule, qui traque notre héros trop volage. Et donc, même si la fin, trop morale, s'étire en longueur, Potins Mondains et Amnésies Partielles réservent de bons moments et quelques fous rires. C'est bien là l'essentiel.
 
yannick

 
 
 
 

haut