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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Toy Story 2 (Histoire de jouets)
USA / 1999
02.02.00
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LE VOLEUR DE JOUETS
"And now the Piece de résistance !"
Jouissif, assurément. La suite de Toy Story se fait plaisir, et nous le rend bien. Multiples références cinématographiques (avec un énorme clin d'oeil à Star Wars), une imagination délirante (la traversée de la route par les jouets est un moment assez hallucinant), des trouvailles intéressantes... ce second épisode est aussi bon que le premier. En fait, il est même meilleur, puisque tant l'animation que les textures ont énormément progressé : textiles, poils, peau, matières... le rendu s'est perfectionné.
Evidemment c'est pour les enfants, donc tout y est politiquement correct. S'il n'y avait la vision de ces Barbies très beach girls, le sexe en serait totalement absent. Idem pour la violence.
Là où Lasseter and co ont fait plutôt fort c'est dans le surréalisme de certaines situations : les jouets dans un magasin de jouets (avec un aperçu de ce que donnerait le clonage humain), ou encore le T-Rex jouant à un jeu vidéo dont la vedette est son copain Buzz Lightyear. On navigue en plein virtuel. Le moment le plus fort est sans doute lorsque Woody découvre son passé, sa vie de jouet-vedette, avec produits dérivés (un yo-yo!!!) et épisodes télé.
Il y a bien sûr quelques instants plus émotifs, pas forcément les mieux réalisés : la complainte de la cowboy automate (chanson un peu trop disneyienne), le duel des Buzz Lightyear... et cette satané habitude de faire des suites où les héros changent forcément de décors. Un zeste d'originalité dans le script aurait permis un côté moins prévisible, plus fou.
Cependant ne soyons pas boudeurs. De la poursuite en voiture, excellente, au final de l'aéroport (le service à bagages transformé en grand huit de parc d'attractions), de Zurg en Dark Vador aux transitions visuelles sans fautes, on ne s'ennuie pas un seul instant.
Tous ces personnages sont bien sympathiques et on espère que dans 50 ans on ne les regardera pas comme des pièces de musée...
A NOTER : Pixar présente an pré-programme son premier court métrage (avec les lampes et le ballon) datant de 86. un travail en 3D à l'époque extraordinaire. vincy
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