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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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IMAX Everest (Everest)
USA / 1998
11.03.98
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MISSION : IMPOSSIBLE
Un film IMAX unique, imposant en grand format le drame, et finalement que l'homme semble petit !
Depuis quelques films, les oeuvres en IMAX se répètent: scénarii mécaniquement répétés, images évoquant le passé en petit format et couleur sépia ou N&B, et généralement un homme qui nous sert de guide.
Everest aurait donc pu être une copie IMAX de ces films "GÉO". Il n'échappe pas à ces figures imposées, avec quelques facilités pour tenter de passer des émotions, et surtout aucune originalité dans l'image et son traitement.
Pourtant, Everest est un des meilleurs films IMAX qu'on ait vu. D'abord parce qu'il échappe à l'aspect contemplatif de la nature : ici la montagne peut tuer, ou même déchirer la vie de ces héros. La montagne, la nature est un obstacle. Fascinant mais périlleux.
Ensuite, il ne s'agit pas de comédiens, mais de réels aventuriers. Deux hommes et une femme, sans compter les Sherpas, qui déploient leur courage et démontrent leur volonté pour arriver au but.
Enfin parce que cette rencontre au sommet nous raconte une très belle histoire, où l'homme se dépasse, et où la nature finalement se magnifie. Un hymne qui donc prend son ampleur sous deux angles.
D'abord l'étrange rapport avec la spiritualité. Dès la première image, on sent la fragilité, la beauté, et puis le danger : celui du feu s'échappant des bougies.
Puis il y a ce drame. Le film est sous tension. Derrière ces avalanches, ces tornades de neige, ces mètres de neige, il y a la mort. Et cette montagne qui gagne le duel...
Et si l'homme arrive "over the top", ce n'est que pour admirer un paysage qui lui survivra. On est bien peu de chose, finalement.
Vincy
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