Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Journal intime des affaires en cours


France / 1998

08.04.98
 



LA DEMOCRATIE SE SERAIT-ELLE TIREE UNE BALLE DANS LE PIED TOUTE SEULE ?





Habitué aux "Affaires" via une carrière de 12 ans à Libération, Denis Robert nous fait passer de l'autre côté du miroir avec son complice Philippe Harrel.
Une peinture du monde de l'argent occulte et de l'entremise, une mise en garde des "dangers qui menacent la démocratie". Une suite de rencontres, de portraits, de réflexions et de révélations s'enchaîne sous nos yeux.

Denis Robert voulait "que ce soit un film sur le mensonge et contre le mensonge. Tout contre". (ça rappelle Guitry !).
Même si parfois on pourrait lui reprocher d'enfoncer des portes ouvertes, Journal intime... pose les bonnes questions sur cette révolution financière qui nous échappe !

On navigue tant bien que mal entre les paradis fiscaux, les fausses factures facilitées par les filiales implantées en Suisse ou en Belgique, et l'argent sale de la drogue et de la prostitution qui ne fait que "retarder la chute du capitalisme".
Le tout en mettant en relief une politique impuissante face à une économie dominante où "l'argent a toujours raison". L'ouverture des frontières, pourquoi pas ? Mais lorsque l'argent "sale" circule tranquillement d'une banque anglaise à une suisse en passant par une allemande.
La justice, elle, reste enfermée dans le carcan de ses frontières. L'appel de Genève avait déjà levé le problème en octobre 1996 en proposant la signature de "conventions entre pays européens ou l'évolution de leur droit interne".

Ce film, laissant le spectateur en état de choc, montre que le cinéma a encore un rôle social et d'information à jouer. Surtout à une époque où désinformation et sur-médiatisation nous empêchent d'avoir un regard clair sur ces méthodes opaques, qui nous dépassent.
 
alix

 
 
 
 

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