Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Sex/Life in L.A.


Allemagne / 1998


 



NOTHING BUT NOT LEAST





"- J'étais intrigué. C'était la première personne qui me disait que j'étais beau. Et c'était un mec !"

L.A. est l'endroit où il faut être...quand on veut réussir dans le porno gay. Ce docu artistiquement laid (pellicule pâle, lumière vieillotte) expose quelques icônes ou inconnus de la Gay Culture de Los Angeles.
Nombreux au départ, la caméra zoome surtout sur 4 d'entre eux, ceux qui ont "réussi" plus que ceux qui sont abandonnés par le système. Un bi qui se masturbe (Top modèle), un exhib actif (acteur porno en vidéo), un jeune con blondinet (adepte de la gonflette et joli cul à sodomiser), et enfin le top : l'artiste tatoué partout, percé partout, rasé et cynique. Le Sado Maso à son maximum qui nous vaudra les 2 scènes insoutenables dignes des pires pratiques en boucherie.
On n'apprend pas grand chose. Hélas on nous montre beaucoup. Parfois on a même l'impression de mater une vidéo gay porno - instructif pour les non initiés.
Des excentricités scéniques (fat, daddy, bondage...) aux grands placards de pubs à la gloire des films gays - La bonne idée puisque chacun transmet un message moraliste - le film de Jochen Hick nous dévoile les motivations (inspirations ?) de ces jeunes gens homos qui se prostituent ou se font photographiés pour le fric, la baise, le fun...
Obsédés par leur corps (la ligne, le poids, le look), ce miroir sur ces visages narcissiques renvoie l'image d'un monde frimeur, superficiel, basé sur l'apparence.
La seule séquence ironiquement drôle est celle où l'une des stars du XXX gay nous présentent les pilules, crèmes, gels et autres accessoires chimiques qui améliorent la baise. De quoi rendre le dopage sportif et le viagra minables...
 
vincy

 
 
 
 

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