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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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IMAX T-Rex : Back to the Cretaceous (T-Rex : retour au temps des crétacés - IMAX - T-Rex : Back to the Cretaceous)
USA / 1998
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PRIMAIRE
T-Rex (Retour au temps des crétacés) est une production divertissante en 3D, de quoi impressionner, encore.
Cependant plusieurs éléments font de ce film, une oeuvre IMAX moyenne, sans inspiration. Elle ravira certainement les enfants, et son aspect lisse et conservateur séduira les familles. Maintenant, reconnaissons qu'après Jurassic Park et The Lost World, le film a du mal à nous emballer, nous enthousiasmer. Les dinos nous sont redevenus familiers avec Spielberg.
Aussi, le scénario en retardant l'arrivée du premier dino 3D dans le film ne fait que nous agacer. L'attente ne fonctionne pas. Le désir est ailleurs.
Ce scénario est d'ailleurs à maudire. Incohérent d'abord. Personne ne croira cette histoire basée sur des hallucinations, des allers et retours à l'ère préhistorique. Le retour dans le passé est paresseusement imaginé. Non conforme au format IMAX ensuite. Trop divertissant, trop simpliste, le film n'a rien de pédagogique, et s'embourbe dans les détails insignifiants et la relation père-fille digne d'un article dans Cosmopolitain. Pire, alors que la Science ne sait toujours pas comment réagissait les mères T-Rex, le film IMAX essaie didactiquement de nous le montrer. Enfin, T-Rex n'est pas crédible parce que les effets spéciaux et la réalisation pêchent. Les premiers sont parfois trop visibles. Et la mise en scène aurait du soit être digne d'un Shining claustrophobe (inacceptable actuellement pour IMAX), soit beaucoup plus proche de l'univers des paléontologues.
Avec des décors mal étudiés (musée, forêt) qui rendent le film sans émotions, sans peurs, T-Rex est un produit bâtard entre ce qu'était les films IMAX (pour les musées) et ce que va devenir ce format (pour les centres commerciaux). Le principal hiatus étant le choix scénaristique de la gamine, insupportable, soi-disant la source d'identification du public. On aurait largement préféré rester avec le père, dans son espace ouvert du Grand Ouest Canadien, à la recherche du moindre petit os préhistorique. Assurément les scènes les plus captivantes et les plus époustouflantes. vincy
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