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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Bachelor (Le célibataire)
USA / 1999
16.08.00
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MARIE A TOUT PRIX!
"-Ton père n’a même pas été fichu d’avoir plus d’un enfant.
-Mais il est mort avant d’en avoir d’autres !
-Il a toujours trouvé de bonnes excuses !"
Commençons tout de suite par dire que, bien qu’ayant toutes les caractéristiques de la comédie anglo-saxonne, qu'elle soit anglaise ou américaine (autodérision, humour british et fantaisie), Le Célibataire ne possède pas ce qui distingue les meilleures d’entre elles, ce petit quelque chose qui fait que la sauce prend et que le tout est enlevé et délicieux. Ici, on ne joue pas dans la même catégorie que des films comme Quatre mariages et un enterrement . Cela énoncé, même si Le Célibataire n’est pas irrésistible, il n’en demeure pas moins un film sympathique qui offre des moments d’une grande drôlerie.
Par exemple, on s’amuse franchement lors des scènes avec Peter Ustinov, excellent en vieil homme acariâtre et capricieux qui mène son monde à la baguette. Le grand-père qu’il incarne ne se sépare jamais de son haut parleur qu’il utilise pour crier au monde entier les mots qu’il juge importants... en plein milieu d’une phrase énoncée normalement!
Et puis il y a l’apparition tordante d’une Brooke Shield formidable et inattendue. Dans le rôle de l’unique ex-fiancée qui est prête à accepter la demande en mariage pour les 100 millions, elle est tout simplement irrésistible !
Ils font partie des quelques personnages clownesques qui animent le film grâce à leurs grimaces et leur comportement caricatural. Ces "clowns" nous font penser aux comédies américaines des années 40 et sont dans la pure lignée des personnages d’un Capra ou d’un Hawks. Tout d’un coup, devant la scène lors de laquelle Jimmie fait sa demande dans LE restaurant officiel des demandes en mariage, on a l’impression d’être en plein Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra! Devant l’attitude et les grimaces d’Anne, on croirait voir l’extravagance d’un Cary Grant.
Certes, parfois, la caricature va un peu loin et traîne un peu en longueur, mais le tout se laisse regarder sans déplaisir.
laurence
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