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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Big Daddy
USA / 1999
22.09.99
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DRÔLE DE PERE
"- Je propose une nouvelle forme d'éducation: proposer et non ordonner."
Adam Sandler incarne son personnage de loser habituel: Sonny Koufax est un grand ado de 32 ans qui ne travaille qu'une fois la semaine dans un poste de péage. Il occupe le reste de son temps à flâner dans son appartement de New York, à regarder les sports à la télé, et à dépenser les 200 000 dollars qu'il a reçus en compensation à la suite d'un accident de voiture.
Comme beaucoup de comédies améraines, Big Daddy se veut être drôle tout en étant moralisateur. Ainsi, les adeptes d'une éducation stricte seront comblés de découvrir qu'une éducation trop souple n'est pas favorable pour un enfant. Mais Adam Sandler perd de sa crédibilité dans cette histoire humoristique, même s'il s'avère meilleur que dans The Waterboy (malgré le succès de ce film). Il devient donc l'une des valeurs montantes aux Etats-Unis.
On pourra considérer que le film est de qualité inégale, ne serait-ce que parce qu'il ne sait pas donner toutes leurs dimansions aux scènes comiques (l'enfant qui dort sur table remplie de nourriture, la chanson du kangourou) et dramatiques (le lien affectif entre l'enfant et le grand ado, la réonciliation avec le père, la reprise de l'enfant par l'homme des services sociaux). Toutefois, il faut bien avouer que cette comédie (familiale) ravira les petits et les grands, ainsi que les damirateurs d'Adam Sandler, ne serait-ce que parce qu'il s'agit là d'un bon divertissement.
chris
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