Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Pollux, le manège enchanté (Sprung! The magic roundabout)


France / 2005

02.02.05
 



LE MANEGE AUX SOUVENIRS





"- Ca ne t'ennuie pas de revenir dans cinq minutes. Je découvre la torture et c'est le rêve."

Fallait-il mettre ce manège en chantier? Pas sûr en voyant le résultat final. Oh, cela n'a rien à voir avec le graphisme, la technique 3D ou les voix. Casting classe avec mention à Galabru (en méchant), Paradis (trop rare) et le duo Lemercier/Boon (touchants). On est plus dubitatif sur l'accent anglais d'Henri Salvador. Les cheveux et l'aspect "jouets" de chacun des personnage est un parti pris esthétique / artistique intéressant. Tournez manège! Mais qu'y a-t-il de plus ennuyeux qu'être spectateur d'un manège qui tourne?
En fait Pollux souffre de deux défauts : il ne s'adresse qu'à une cible (les enfants de maternelle) et souffre d'un grave handicap au niveau du scénario. Passons encore sur les dialogues sans reliefs, et sans second degrés, sans impertinence, et sans humour (anglais). Mais, nous ne le dirons jamais assez, pour qu'un film d'animation fonctionne, il faut absolument un travail élaboré au niveau de l'écriture.
Or Pollux ne sait pas où donner de la tête ; entre le plagiat de L'âge de glace (la plupart des séquences d'action) et le pré-générique pompé sur Harry Potter, le dessin animé ne parvient pas à être original et intriguant. Pire le contraste avec les chansons dignes d'Emilie Jolie laisse... de glace. Et tombe la neige, nous voilà refroidis. Car retirons les trois morceaux musicaux (dont un final sans fin), et il ne reste globalement que 65 minutes de film. Pas de quoi rentabiliser un déplacement au cinéma, sauf pour les nostalgiques. On aurait surtout préféré un peu plus d'imagination que ce jeu de piste digne d'un cédérom avec Adibou. C'est cul cul la praline, gentillet, amical, régressif. Sans parler de l'imagerie d'Epinal du village hors du monde.
Dommage car le dessin est efficace, l'animation fluide, les effets de lumière et de mouvements jolis, quelques séquences sont impressionnantes. A ces objets animés, avec une peluche en star, il leur manque de l'insolence pour les rendre intéressants. Pollux est bête et fainéant. on préfère Garfield. C'est dire. Il aurait fallu des références cinématographiques pour séduire les parents. Là c'est désuet comme un Bécassine. Pour le coup, ça manque de ressort. un paradoxe avec ces deux Zébulons.
Avec ce suspens mal exploité, on frôle l'arnaque : le concept a primé sur le contenu. Tout a déjà été vu. Sauf l'escargot, véritable héros. Pour lui, on se dit que ça valait peut être le coup de subir des attractions de fête foraine (merci Hollywood). C'est "aussi bête que c'est bleu. Et nous on a le blues. On rêvait d'une comédie noire, pleine de sel, on a eu le droit à de la guimauve. Attention, le sucre nuit à la santé des bambins!!!
 
vincy

 
 
 
 

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