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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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La balade des éléphants (Elephant tales)
Australie / 2006
25.10.2006
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DEUX FRERES
"- Un peu de poussière pour se faire propre."
Ni fable animée, ni docu détourné façon Bouchitey, cette balade se prend trop au sérieux. Ou plutôt nous sommes trop vieux. Le film s'adresse au public de maternelles. Une sorte de Disney, chansons ringardes inclues, avec des images réelles, Babar pour National Geographic.
Cette parabole sur le mensonge et la fraternité aurait pu se surpasser si les séquences d'action, rares, n'étaient pas inefficaces. Enfants perdus, les animaux ont des pensées trop humaines, calquées sur une réalité réellement naturaliste, pour que l'ensemble paraisse crédible. Quand un éléphanteau sort à un singe, "T'es le King Kong de la savane" et que le chimpanzé réplique "Laisse mon cousin tranquille", ça ne fonctionne tout simplement pas.
La ferme des animaux ou Les rebelles de la forêt ont tous eu ce fantasme. Mais la pauvreté visuelle, l'imagerie bêtement narrative et un script simplement binaire (Le vautour et l'éléphant, La girafe et le chimpanzé, ...) en font un simple florilège à la La Fontaine, sans l'esprit.
La morale est facile à deviner. Un final à la Kirikou, mais sans la magie. Le problème n'est pas la bonne intention mais l'accident artistique.
v.
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