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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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La Reine Soleil
France / 2007
04.04.2007
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LES ENFANTS DE LA PLUIE (ET DU BEAU TEMPS)
"- Toi seule peut prendre en main le destin de l'Égypte."
Après Les Enfants de la pluie, fable écologique opposant le peuple de la pluie à celui du soleil, Philippe Leclerc signe un deuxième long-métrage d'animation en adaptant le roman de Christian Jacq, égyptoplume mondialement lue. L'histoire se déroule dans l'Égypte ancienne – berceau de civilisations enfouies et dont l'évocation seule appelle le mystère et la curiosité – sous le règne d'Akhenaton (le pharaon, pas le rappeur). Le principal défaut du film, en plus d'un manque certain de magie qui entoure les pyramides et les momies, est de ne pas avoir clairement choisi son camp. Ni complètement un film pour enfants, ni complètement un film pour adultes. Le choix de traits simples et anguleux, proches de la 2D, renforce le "sérieux" de l'entreprise qui malheureusement, ne comporte que très peu d'éléments historiques et de réels repères pour le spectateur néophyte. On oublie les momies, les pyramides, les cigares... Exceptée peut-être une scène mortuaire assez bien élaborée et particulièrement bien retranscrite à l'écran.
Le conte de fées, pourtant, pourra paraître parfois trop complexe : la lutte de pouvoir, monothéisme contre polythéisme, complot orchestré par les grands prêtres pour renverser le pharaon... Les thèmes sont nombreux et semblent palpitants mais, au contraire des Enfants de la pluie, sont moins élaborés, approfondis ou éclaircis. Dans le même registre "historique", Le Prince d'Égypte, remplissait bien mieux son contrat. Il possdait cette once de féerie qui transporte les enfants dans un autre monde.
Florine
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