Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 17

 
La Reine Soleil


France / 2007

04.04.2007
 



LES ENFANTS DE LA PLUIE (ET DU BEAU TEMPS)





"- Toi seule peut prendre en main le destin de l'Égypte."

Après Les Enfants de la pluie, fable écologique opposant le peuple de la pluie à celui du soleil, Philippe Leclerc signe un deuxième long-métrage d'animation en adaptant le roman de Christian Jacq, égyptoplume mondialement lue. L'histoire se déroule dans l'Égypte ancienne – berceau de civilisations enfouies et dont l'évocation seule appelle le mystère et la curiosité – sous le règne d'Akhenaton (le pharaon, pas le rappeur). Le principal défaut du film, en plus d'un manque certain de magie qui entoure les pyramides et les momies, est de ne pas avoir clairement choisi son camp. Ni complètement un film pour enfants, ni complètement un film pour adultes. Le choix de traits simples et anguleux, proches de la 2D, renforce le "sérieux" de l'entreprise qui malheureusement, ne comporte que très peu d'éléments historiques et de réels repères pour le spectateur néophyte. On oublie les momies, les pyramides, les cigares... Exceptée peut-être une scène mortuaire assez bien élaborée et particulièrement bien retranscrite à l'écran.
Le conte de fées, pourtant, pourra paraître parfois trop complexe : la lutte de pouvoir, monothéisme contre polythéisme, complot orchestré par les grands prêtres pour renverser le pharaon... Les thèmes sont nombreux et semblent palpitants mais, au contraire des Enfants de la pluie, sont moins élaborés, approfondis ou éclaircis. Dans le même registre "historique", Le Prince d'Égypte, remplissait bien mieux son contrat. Il possdait cette once de féerie qui transporte les enfants dans un autre monde.

 
Florine

 
 
 
 

haut