Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Les corps ouverts


France / 1998

24.06.98
 



COMBATTRE C'EST ETRE





"- Putain comment tu penses!? c'est grave!"

Voici le portrait d'un jeune beur, en 48 minutes, dans Paris. un jeune homme, plutôt beau, qui cherche ses marques dans un système qui ne lui sied pas. Le lycée l'endort. Sa famille - son refuge - est anéantie par la disparition de la mère. Il a bien un petit boulot dans une épicerie, mais aucune motivation. Face à cet ennui urbain, il y a sa vie. Ses envies, ses errances.
Cet enchaînement de capsules où il rencontre des gens, où il tente de mener sa barque, montre à quel point il a besoin d'affection, et ce sans se poser de questions.
Ce film schyzophrène balance entre les prises de têtes verbales (jalousie, morale, ...) et le toucher des corps, plus physique.
Ici il n'y a pas de place pour les sentiments. Le jeune beur se balade entre les cinémas porno et l'envie de faire du cinéma, entre les attouchements dans le noir et une vie de couple plus stable, entre une jeune belle et frivole prostituée et un homme plus mûr et totalement épris de lui.
Il caresse un sein mais avoue préférer s'ouvrir à un homme.
Cruelle, la plus belle scène est sans doute celle où il partage un moment de baise avec un inconnu dans un backdoor, inconnu qui le méprise l'instant d'après dans la rue.
Ainsi le film, totalement dérivé des Nuits fauves de Cyril Collard, oscille entre des décors parisiens classiques d'un certain cinéma (les cafés) et un zapping très XXX sur les déviances sexuelles de nos congénères. Entre du déjà vu et une certaine originalité bisexuelle et sordide. Le tout servi par des comédiens impeccables (Margot Abascal, Pierre Loup Rajot...).
Le scénario aurait juste mérité un peu de rigueur, au lieu d'errer comme son personnage.
 
vincy

 
 
 
 

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