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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Bienvenue chez les Robinson (Meet the Robinsons)
USA / 2007
17.10.2007
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FORMULE INDESTRUCTIBLE
"- Avec de l'imagination , quelques notions de sciences, on peut rendre le monde meilleur."
Il y avait le plagiat psychique en littérature. Comptons désormais sur le plagiat graphique en cinéma d'animation. Le héros, cousin proche de Jimmy Neutron côté psychologique, et sa famille d'adoption ont l'air tout droit sorti des Indestructibles (Pixar, filiale de Disney, producteur des Robinsons). Il restera à admirer les progrès en chevelures de la part des ingénieurs en dessins 3D ("Un homme du Montana du Nord a l'épi solide"). Le scénario, trop convenu sans aucun doute, ne laisse guère de surprise sur le dénouement, qu'on devine largement à l'avance. Ce Retour vers le futur s'inspire d'autres oeuvres déjà vues sur divers écrans : Robots, "Sims City", "Futorama", ... Et même Peut-être de Klapisch. Le look années 50 est délibéré, puisque le film, dans tous ses aspects, rend hommage à la science fiction de l'époque. Avec en bonus, le frat pack de la même époque.
Le divertissement reste plaisant. La qualité aidant, les catastrophes sont minutieusement calculées pour nous distraire quand il le faut. Dommage que le crétin soit si binaire, que l'androïde soit si banal. Quelques répliques permettent au cartoon d'intéresser les adultes ("- Pourquoi votre chien porte des lunettes? - Parce que notre mutuelle ne rembourse pas les lentilles.") Il en reste quand même cette vision utopique de la ville idéale : un gros délire proche du rêve déjanté d'un gamin qui s'ennuie dans son orphelinat, après avoir vécu une sale journée. L'imaginaire déclenché au secours du quotidien subit. Une ode aussi au droit d'échouer, pour mieux recommencer. Robinson n'a rien d'un échec, mais ce n'est qu'un bel essai pour s'approcher des standards de Pixar. v.
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