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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Ce soir je dors chez toi
France / 2007
21.11.2007
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OPPORTUNISME ET VIEILLES FICELLES
“L’amour c’est comme la moquette : ça s’use.”
Un trentenaire qui a peur de s’engager, une fille qui veut absolument lui passer la corde au cou, quelques bonnes têtes du petit écran, des vannes. Cela vous dit quelque chose ? Quoi de plus normal ? Le cinéma français, qui n’a toujours pas compris que le filon s’épuisait, nous gave plus que de raison de ces comédies de mœurs sur les “adulescents” froussards et égocentriques qui nous assènent leurs clichés générationnels sur les femmes, les hommes, le couple. Et comme nous ne sommes pas des oies, le verdict est sans appel. C’est la nausée. Dernier né (on l’espère en tout cas) de la chaîne de production française automatisée, cette marchandise standardisée jusqu’au bout de la pellicule ne bouscule rien, n’apporte rien. Tout y est prévisible. Pire, comme le film entend bien draguer un très large public et ainsi optimiser sa rentabilité, il chevauche deux gammes de produits à la fois : la comédie romantique sirupeuse et le gag à la chaîne, lesquels se décrédibilisent l’un l’autre. Au prix où se paye la place de ciné, ils auraient au moins pu penser à intégrer l’option boîte à rires.
Karine
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