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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Chambre 1408 (1408)
USA / 2007
16.01.2008
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LA CHAMBRE DES MORTS
«- Le meilleur plan pour voir un fantôme ?
- Le train fantôme. »
Difficile de réaliser un bon film d’angoisse à partir d’une nouvelle très courte et absolument pas terrifiante. Le résultat est logiquement catastrophique.
On peut blamer Stephen King : sa nouvelle ne fait pas partie de ses œuvres les plus brillantes. 60 pages de format poche pour essayer en vain de nous faire peur avec une histoire de chambre d’hôtel hantée. Cela ne vous rappelle rien ? La comparaison avec Shining s’arrête là.
Face au manque de contenu, les scénaristes étaient dans l’obligation de broder pour en faire un film. Ils ont gardé la trame principale, le lieu de l’action, les deux personnages majeurs (l’écrivain et le directeur de l’hotel) mais ont rajouté une bonne dose de sentimentalisme (pour faire pleurer dans les chaumières), quelques effets de surprise (pour éviter la somnolence du public) et des rebondissements à gogos (tous aussi inutiles les uns que les autres). Les fausses bonnes recettes pour un vrai désastre. Du produit de consommation pour lecteurs DVD.
La réalisation n’est pas plus brillante : pour pallier à toutes ces carrences, les producteurs ont misé sur les artifices les plus grotesques pour nous faire sursauter et sur une déferlante d’effets spéciaux maîtrisés. Face à tout ce vide, le pauvre John Cusack en fait des tonnes et finit par nous donner le tournis à gesticuler. Son jeu excessif et peu crédible vire parfois au ridicule. Gacher Cusack il fallait le faire! Son personnage s’est fixé le défi de rester en vie 60 minutes dans cette chambre maléfique. Le spectateur va devoir tenir éveillé 90 minutes dans une salle de cinéma. Bon courage. Raphaël
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