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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Les randonneurs à Saint-Tropez
France / 2007
09.04.2008
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MOINS BRONZES ET PLUS DOUES
"Elle, c'est pas les Twin Towers qu'elle fait péter, c'est les bouteilles de champagne !"
Dans le premier volet de la série, la randonnée estivale était surtout l'occasion d'amener chacun des personnages à réfléchir sur lui-même. Le ton était doux-amer, constat peu joyeux d'une génération de trentenaires mal dans sa peau et à la recherche d'un idéal auquel se raccrocher. Dix ans plus tard, Les randonneurs laissent l'introspection au placard et ont finalement assez peu d'état d'âme à surfer sur la vague des comédies populaires pour tous publics. Le résultat est loin d'être mauvais, on rit même plus que dans bien des cas, mais globalement, le film perd en originalité et en personnalité ce qu'il gagne en rythme et en gags. Ensuite, il y a deux écoles : ceux qui regretteront ce virage et les autres, plutôt agréablement surpris par le portrait caustique de la faune tropézienne qu'il propose. Dans un cas comme dans l'autre, il n'y a pas plus de raison de crier au génie qu'à l'imposture. Les randonneurs à Saint-Tropez s'inscrit simplement dans un certain créneau du cinéma français qui ne fait pas de vagues, n'a absolument aucune prétention et, de ce fait, ne risque pas grand chose…...
MpM
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