Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Voyage au centre de la terre 3D (Journey to the Center of the Earth)


USA / 2008

16.07.2008
 



TERRES D'AVENTURES





" - Jamais vu de dinosaures ? - En os, pas en chair !"

« Voyage au centre de la terre - 3D » est, comme son nom l’indique, l'adaptation du chef-d'oeuvre de Jules Verne avec la technologie 3D, soit un film d'aventure, avec des acteurs réels comme le cartoonesque Brendan Fraser, ex-Georges de la jungle. Car avec sa tête de dessin animé, et ses muscles saillants qui ressortent très bien avec la 3D ("oh la belle veine!"), Fraser tient le rôle principal et ne s’en sort pas trop mal avec ce scénario qui est loin d’être transcendant (un peu d’humour, d’amour, beaucoup de cascades, et quelques invraisemblances). Le récit, cependant, est rondement mené, ponctué, dès qu'il le faut de scènes d'action qui font sursauter, frémir, palpiter. On pressent là tout le potentiel du cinéma en relief avec quelques séquences marquantes qui rappellent le désormais désuet Jurassic Park.

Côté féminin, Hollywood a choisi une jolie Islandaise (pour plus de réalisme, l’actrice est jolie et islandaise). Avec un gamin en plus - après tout il n'y a pas plus familial que ces épopées de Jules Verne, qui ici retrouvent une nouvelle jeunesse -nos trois héros , phagocytés par les paysages de rêves, confrontés à des créatures irréelles, tentent d"'exister et d'apporter un brin d'humanité à cette déferlante technologique. Pas facile quand, dans une scène, on aperçoit Hannah et Trévor minuscules, de très loin, immergés dans un paysage chimérique…

Mais nous voilà bluffé. On ne peut que remarquer la prouesse technique de ce court long métrage ( 1 heure 34 minutes). (NB : non , çà ne fait pas mal à la tête, juste un peu au nez si vous portez des lunettes de vue en plus …)
La nouvelle technologie qu’il utilise apporte une vraie valeur ajoutée au film au point de s'interroger sur l'intérêt d une version « plate » du film. Certes la déshumanisation du comédien peut inquiéter face à ce diktat de l'effet spécial, mais, a contrario, ce nouvel outil oblige le cinéma à se redécouvrir classique - tant dans le sujet que dans la forme - pour ne pas se perdre...
 
claire, vincy

 
 
 
 

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