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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Divine secrets of the Ya Ya Sisterhood (Les divins secrets)
USA / 2002
09.10.02
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CALINS CAJUNS
"- Les Yankees aiment nous dépeindre comme des bigotes des bayous."
Les divins secrets des sœurs Ya-Ya fait partie de ces comédies vaguement sentimentales, très littéraires, mais hélas trop théâtrales. Le charme est indéniable, mais l’absence de surprise rompt la magie (noire) qui est censée venir nous envoûter.
Nous voilà déçu par cette histoire ensorceleuse de 4 mégères pas très apprivoisées qui finit en soap liquoreux pour que la morale soit sauve. Pourtant, ces quatres vieilles pies ont de la gueule. Les actrices sont à la hauteur et leur personnage ont de la couleur. Au milieu, de cela, un homme, paumé, mais attachant, l’excellent James Garner. Et Sandra Bullock, évidemment impeccable dans un rôle prêt-à-porter.
Dans cette petite guéguerre entre la fille et la mère, le spectateur se retrouve à compter les points en sachant que tout finira bien. L’excessif est ostensiblement faux et tout semble aussi toc que les bijoux arborés. Cela joue grande dame, mais ça ne reste qu’un petit film. Une histoire qui a les allures d’un conte de fée sans assumer son genre, noyé dans la musique hollywoodienne, emprisonné dans un script convenu. Les années s’entrelacent, mais l’émotion reste distante. Les flash backs s’accumulent et les comportements, de plus en plus justifiés, en deviennent moins intéressant.
On perd la notion de mystère, pour aller en quête d’une vérité un peu simpliste. Ce qui nous conduit à une déception aussi grande que l’attente avait été créée grâce à des relations bien dessinées entre femmes déjantées. Derrière cette excentricité, il n’y a que « sagesse », excuses et bien pensants.
Nous voici donc assis à regarder une scène de théâtre éclairée par des néons pour une introspection analytique et légèrement fantasque très bien jouée. Sous ce ciel vaudou de Louisiane, les petits êtres humains n’ont pas de secrets, sauf pour Dieu, bien présent partout. Les Yankees ont raison : que de dévots. vincy
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