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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |







(c) Ecran Noir 96 - 25 |
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Yes Man

USA / 2008

21.01.2009
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 POSITIVE ATTITUDE

“Non, c’est non.”
Yes Man, c’est un peu le cercle des "pouets" disparus, une comédie romantique à gags avec comme grande leçon de vie la fameuse locution latine “carpe diem”. A savoir que la vie est trop courte pour passer à côté, secouons-nous que diable, il faut dire oui à la vie, même si l’eau ça mouille. En pleine ère du “yes, we can”, ce message positiviste devrait trouver quelques oreilles attentives, d’autant que l’on sait que le public raffole particulièrement des histoires shootées à l’optimisme comme Amélie Poulain et le plus récent Bienvenue chez les Ch’tis. Et tout comme pour les Ch’tis, il faut déjà adhérer un minimum à la figure centrale du film pour suivre sans agacement ses aventures grimaçantes. Jim Carey ne peut évidemment s’empêcher d’en faire trop en menteur, menteur trop benêt pour comprendre ce que le spectateur aura saisi dès les premières minutes, condition sine qua non aux multiples péripéties du film et à l’élévation morale de son héros qui apprendra à s’ouvrir et à donner. Une catharsis qui rappelle les "renaissances" évangéliques.
Pour le reste, rien de remarquable au niveau de la créativité, mais rien de prétentieux non plus. L’ensemble s’avère conventionnel, sans surprise, en un mot quelconque. Avec, en bonus, une musique ringarde en fond sonore. Ni subtil, ni trop bête, même si le scénario se mord vite la queue et que le film conclut ironiquement et logiquement par cette autre vérité : il faut apprendre à dire non pour être heureux. On retiendra quand même la séquence du meeting avec Terence Stamp en gourou du oui et son armée de recrues fanatiques.
Karine
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