Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Coco


France / 2009

18.03.2009
 



T’AS QUE LE LOOK COCO





Après Chouchou, Coco. A la manière de Sacha Baron Cohen, Gad Elmaleh recycle les personnages les plus extravagants de ses One-Man Shows. Mais au-delà de quelques répliques bien trouvées, et d’un personnage si mégalomane qu’il en est grotesque, le passage au long métrage est raté. Beaucoup de gags tombent à plat. Trop de déjà-vu dans les différentes comédies du genre (La vérité si je mens en modèle) de ces quinze dernières années. Les excès, un comble, sont même dilués, et rallongés inutilement par un sentimentalisme qui veut donner une profondeur, factice, au film.
La caricature aurait pu fonctionner si le scénario avait été aboutit. Or, l’histoire est aussi fine qu’un billet de banque. Les rares intrigues sont évacuées de manière très fumistes. Les conflits s’évaporent, parfois de manière incohérente, comme par magie. Toute complexité fait fuir. Ce simplisme fait peur. On pourrait croire à une histoire imaginée par un enfant. Un fantasme, un peu pathétique.
Les seconds-rôles sont mal écrits et linéaires. Elmaleh ose quand même quelques nuances grâce à deux beaux personnages : la mère et l’épouse. Deux femmes qui contrebalancent la bêtise de ce Coco outrancier. Coco n’est rien d’autre que l’incarnation de ces valeurs qui dominent notre époque : individualisme, narcissisme, matérialisme, arrivisme. Même la carte vitale est « gold ». C’est dire si la solidarité, l’humanité, l’équité n’ont aucun sens dans ce monde.
Elmaleh mérite largement mieux que ce synopsis pas développé. Il y a du Pierre Richard quand il rend visite au grand Rabbin. Dommage qu’il n’ait pas été plus loin, et qu’il n’ait pas osé frapper plus fort. L’éclate, ici, est loin d’être au top.
 
vincy

 
 
 
 

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