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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Incognito
France / 2008
29.04.2009
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Y’A UNE STAR QUI HABITE CHEZ MOI
"Quand je chantais mes propres compositions, j’étais bien, mais j’étais seul."
Dans le flot de comédies que le cinéma français nous déverse semaine après semaine, on avait plutôt aimé Poltergay, fantaisie débridée sur une maison hantée par des fantômes homosexuels. Pour son deuxième film, Eric Lavaine, le réalisateur, perd un cran en folie mais continue de faire discrètement son trou dans le paysage humoristique. Cette fois, son film repose sur deux idées : une bonne et une mauvaise. La bonne, faire interpréter un chanteur raté n’assumant pas sa soudaine célébrité par Bénébar, vrai chanteur bien dans ses baskets. La mauvaise : confier le rôle d’un acteur médiocre mal dégrossi à Franck Dubosc, un acteur pas terrible qui en fait des tonnes. Du coup, l’alternative est simple. Si vous aimez Dubosc, le film est gentillet et modestement drôle. Si vous le détestez, il y a de vrais moments de solitude (comprendre : humour gras et lourdingue), avec une légère amélioration dans la dernière partie, lorsque l’intrigue se recentre sur le duo Bénabar / Jocelyn Quivrin.
Quoiqu’il en soit, même si on apprécie les allusions moqueuses au petit milieu de la variété française (probablement la meilleure séquence, lorsque Lucas, en panne d’inspiration, essaye de copier ce qui marche pour les autres…) ainsi que la satire peu féroce de l’univers du show-biz, on aurait quand même préféré un scénario plus rythmé et moins convenu. La séquence finale, qui vire au n’importe quoi généralisé, donne une assez bonne idée de ce qu’aurait pu être le reste du film avec une once d’intrépidité. De l’audace, toujours de l’audace… visiblement, ce n’est pas la devise d’Eric Lavaine qui réalise le film parfait à regarder sous la couette, un soir de lose, après avoir commandé des pizzas ("toi, la télé et moi").
MpM
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