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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Ong-Bak 2 - la naissance du Dragon
Thailande / 2009
22.07.2009
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TOUS LES COUPS SONT PERMIS
«- Je voulais te mettre à la tête de mes bandits, mais la vengeance t’anime encore.»
Tony Jaa l’héritier de Bruce Lee est de retour pour un spectacle qui s’annonce plein de fureur et de poussière. Lors de sa sortie le premier Ong-Bak fit son effet par l’incroyable maîtrise des arts martiaux de Tony Jaa et par la violence sèche de la mis en scène. Exit les JCVD, Norris et consorts, un nouvel arrivant sur la scène du combat apparaissait pour le plus grand bonheur des fans. Et suite au succès du premier opus rien de plus logique que cette suite coréalisée par l’acteur principal en question.
Ce n’est une surprise pour personne que de dire qu’un film d’action ou d’arts martiaux ne brille ni pas son originalité ni par ses dialogues. Et lorsque surprise il y a c’est davantage dû à la mise en scène ou au charisme des acteurs. Alors bénissons Jaa pour sa force et son énergie car de l’histoire nous n’en avons que faire malgré un retour aux sources précédant de cinq siècles le premier film (!!), et louons les prodiges physiques de la majorité des acteurs.
Débutant par une séquence viscérale et esthétiquement léchée (peut être la meilleure), le film suit l’entraînement du jeune Tien parmi des bandits de haute montagne.
S’ensuivront principes bouddhistes, maîtrise de soi, amour contrarié et bien sûr vengeance Tien ayant vu ses parentes se faire massacrer sous ses yeux. La première partie du film est d’ailleurs la plus intéressante tant au niveau des enjeux que de l’exploitation de nombreuses disciplines d’origine thaïe, chinoise, japonaise ou encore coréenne, le tout appuyée par une réflexion sur le Khon, danse traditionnelle qui se pratique masquée.
On passera sur le cheminement intérieur de notre héros pour aboutir sur le morceau de bravoure du film, le combat de Jaa contre tous les sbires de son ennemi, qui n’en finissent plus d’apparaître aux quatre coins de l’écran. Encore une fois incroyable de vélocité et d’agilité, on pense aux combats du classique The Blade, Jaa manie les armes et les corps comme peu l’ont fait avant lui durant quasi 20 minutes. Un exploit ! A déplorer toutefois une fin bâclée et peu compréhensible. Mais ne demandons pas non plus à un combattant de cette trempe de transcender le matériau filmique.
denis
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