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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Hors du temps
USA / 2009
25.11.2009
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UNE VIE A T ‘ATTENDRE
« - Claire, c’est ça ?
- Oui.
- Peut-on juste prétendre qu’on se rencontre pour la première fois. »
Si vous trouvez des similitudes avec le mélo spectral Ghost ne vous étonnez pas puisque Hors du temps est signé du meilleur scénariste. Le drame romantique, comme Benjamin Button, prend racine dans une relation amoureuse impossible, car tragique dès ses débuts. La distorsion du temps sur un individu insère un virus fatal dans ce couple. Formé par un très bon Bana et une bienveillante Rachel McAdams, ils sont unis pour le meilleur, malgré le pire.
L’aspect fantastique, qui assure l’essentiel de la première partie, accompagné d’un rythme plutôt vif, laisse pal au drame marital, plus lent et moins palpitant. Les dialogues sonnent moins juste, ou sont plus banal. Le piège qui se renferme sur l’épouse est distrait par des rebondissements appuyés parfois lourdement.
Cependant le charme des acteurs contribue à nous faire tenir jusqu’au bout, malgré quelques facilités manipulatrices pour nous tirer les larmes. Hors du temps n’explore pas tant la malédiction de sa victime mais la bravoure et l’obstination d’une femme à vouloir briser les codes. Sociaux en épousant un homme hors de sa classe. Familiaux en acceptant une vie d’incertitude et de solitude.
Cela en fait un mélo singulier, où l’homme devient invisible, et la femme sanctifiée.
vincy
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