Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Arthur et la vengeance de Maltazard


France / 2009

18.11.2009
 



LA VENGEANCE QUI FAIT FLOP





« - tu sais conduire cet engin ? - quand on a conduit un moustique, on peut tout conduire.»

Arthur et la vengeance de Maltazard est l’exemple type de l’effet pervers des suites. Deuxième volet d’une trilogie, celui-ci aurait aussi bien pu ne pas exister, on ne s’en serait même pas aperçu tant on attend tout le long du film que quelque chose se passe enfin, que le blabla laisse place à l’action ou tout du moins à l’histoire. Mais le seul sursaut survient dans les cinq dernières minutes et ce dernier n’est guère violent puisqu’on l’entrevoit depuis un bon moment. Puis plus rien. The End. Arthur et la vengeance de Maltazard existe surtout pour annoncer le numéro 3, Arthur et la guerre des deux mondes (sortie prévue en France en octobre 2010), et c’est bien là sa seule mission.

Luc Besson fait donc traîner sur plus d’une heure et demie un récit sans histoire(s). On y retrouve les mêmes personnages que précédemment, auxquels s’ajoutent quelques nouveaux sans grande saveur et les parents d’Arthur désormais très présents (hélas).
Et contrairement à la saga Harry Potter qui a eu la bonne idée de faire grandir ses personnages en parallèle avec ses spectateurs et a su noircir le tableau au fur et à mesure que les années passaient à Poudlard, la vengeance de Maltazard garde une couleur et une fraîcheur d’une extrême naïveté, rendant ainsi toute identification quasi impossible. La psychologie des personnages n’est même jamais approfondie, le réalisateur restant très en surface sans chercher à gratter pour savoir ce qui pourrait se trouver en dessous.

L’adulte que nous sommes ne trouve rien de charmant ni de captivant à ce second opus des aventures d’Arthur et de ses petits amis les minimoys; l’enfant qui sommeille en nous non plus.
 
Morgane

 
 
 
 

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