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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Entrapment (Haute Voltige)
USA / 1999
01.06.99
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DUO EN ALTITUDE
"- Y-a-t-il quelqu'un que vous n'avait pas réussi à séduire?
- ... Non, jamais. "
Un vol de Rembrandt, un voleur sexagénaire au mieux de sa forme, une jeune femme attirante et séduisante, quelques explosions, poursuites et très peu de suspens. Entrapment ressemble en de nombreux points à un James Bond avec tous ses gadgets, sauf que cette fois Sean Connery fait équipe avec Catherine Zeta-Jones. Dans la série des couples avec une grande différence d'âge je demande Connery-Jones. L'un attire les femmes entre 30 et 50 ans tandis que la star qui monte, qui monte fera venir en foule les 15-25 ans mâles dans les salles obscures. Calculé... Certainement, encore une chance que l'alchimie passe bien entre les deux acteurs (normal, ils sont tous les deux d'Écosse!).
Avec une campagne publicitaire plus qu'alléchante, le public s'attend à une suspens romantique mettant en scène deux stars ultra-côtées et adulées. Un zest de films des années 60 qui se baladaient aux quatre coins du globe, et surtout la brillante, mais facile, idée d'utiliser le bug de l'an 2000. Une première fiction de la longue liste des films Y2K. La seule chose à laquelle on peut vraiment croire est l'idylle entre les deux protagonistes qui mettra du temps à s'enclencher car MacDougal, au code d'honneur irréprochable, ne mélange jamais amour et travail. Cependant, il n'avait jamais eu une partenaire comme Zeta-Jones en face de lui, aussi magnétique que tout le monde y laisserait des plumes, même quand on s'appelle Bond... James Bond... Non c'est pas là, pourtant on s'y croirait! 14 jours avant la fin du millenium, Entrapment nous ballade entre un château d'Ecosse, Londres et Kuala Lumpur. Gin se fera passer pour une voleuse hors paire afin d'amadouer MacDougal, celui-ci se chargera de son entraînement afin qu'ils puissent faire un "gros coup". Moitié gymnastique, moitié chorégraphie, Zeta-Jones, féline, glisse en courbant le dos sous les fils rouges représentant les futurs lasers qu'elles devra passer plus tard. C'est aussi ce qu'on appelle avoir une belle chute de reins! Un scénario bancal et plutôt vide, nous laisse sur notre fin. Des seconds-rôles inexistants posent alors tout le film sur le duo Connery-Zeta Jones qui, heureusement pour nous, s'en sortent bien. Cependant on aurait pu éviter de nous resservir, par-dessus, une fin trop hollywoodienne pour être honnête...
alix
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