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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Faculty
USA / 1998
02.06.99
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SCENARIO DESHYDRATE
"- Pourquoi avoir choisi l'Ohio?
- Si tu devais envahir le Monde tu ferais pêter la Maison Blanche comme dans Independance Day ou tu serais plus discret?!"
Le thème devient un peu récurent, un site réunissant tous les films du genre s'intitule "I know you scream : The Faculty"; c'est pour vous dire combien les jeunes en redemandent. Donc après Scream, une parodie des séries B, Scream 2 (une erreur), Scream 3 (sortie fin 99), I know what you did last summer, H20, Killing Mrs Tingle, voici... The Faculty. Si encore Kevin Williamson savait se renouveler, notamment dans la psychologie de ses personnages, on y prendrait vraiment goût à ce sang ketchup.
Dès les premières minutes du film, la Proviseur se fait "avoir" par les Aliens... Cette fameuse scène précède le générique - dans le même style que celle de Scream avec Drew Barrymore, mais le suspens en moins. On fini par se lasser! Ensuite on vous présente les protagonistes du film dans une ambiance Grease (ah! le football américain, l'opium du peuple), Beverly Hills 90210 sans les paillettes et Hartley, coeurs à vifs. Pas très originaux les héros : le souffre douleur (Eljiah Wood), le capitaine de l'équipe de foot (Shawn Wayne Hastosy), la rédactrice du journal du lycée et donc la fille la plus en vue du lycée (Jordana Brewster), le faux-mauvais élève dealer (Josh Hartnett), l'associale (Clea Duwall), la nouvelle en ville (Laura Harris).
Au sein d'une Amérique décadente, où on ne donne plus d'argent pour l'éducation mais plutôt au coach de l'équipe sportive, où les jeunes s'injurient sans remords, où les étudiants planent, les "belles" n'embrassent pas parce qu'elles ont "du rouge à lèvres Estée Lauder, il faut au moins une heure pour le mettre", bref... la vie quoi!
Un jour, parce qu'ils sont perspicaces, nos héros vont découvrir que les attitudes des élèves et des professeurs changent. Commence alors une guerre de tranchée entre le "club des 6" et les extra-terrestres. Leur point fort: un coup de langue dans l'oreille et vous êtes à eux. Leur point faible: ils ont besoin d'eau pour survivre et donc peuvent être détruits avec de l'acide.
Le Scénario regorge de références cinématographiques. Ne vous faites pas de faux espoirs, ces références ne sont pas des meilleurs films... On trouve aussi des références bibliographiques comme "l'invasion des profanateurs" et "les maîtres du monde". Des lectures qui aideront les 6 jeunes à décider de leurs stratégie... bien plus simple que de se creuser les méninges et d'accoucher d'une idée originale! Bref, voilà nos héros engagés dans la lutte pour sauver le monde des E.T.. Par la même occasion ils pourraient aussi rayer de la carte les brutes épaisses au QI inférieur à 0 qui traînent dans le film... Un combat héroïque où une machette et des stylos à billes remplaceront les sabres lasers et où la voiture de Zeke fera office de Faucon Millenium.
La réalisation n'a rien a envier au scénario. Si on pouvait éviter d'avoir des micros qui traversent le champ cela nous arrangerait... Et cette musique qui vous assomme du début à la fin du film renforce les clichés développés par le film. Surtout ne loupez pas le match final avec "The Wall" des Pink Floyds ("We don't need no education... teachers leave us kids alone").
Cependant, si vous voulez rire, voir les stars montantes du cinéma américains, alors courez! Ajoutons que malgré un rôle des plus vide de sens, Eljiah Wood reste le seul des étudiants qui réussisse à donner un tant soit peu de sensibilité à son personnage.
alix
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