Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Comme Chiens & Chats : la revanche de Kitty Galore (Cats & Dogs : The revenge of Kitty Galore)


USA / 2010

04.08.2010
 



LE MANEGE DÉJANTÉ





«- Il n’y a pas d’urgence. Il vous reste sept vies. »

La suite de Comme Chiens et Chats n’était pas forcément utile. Divertissement familial au sens large (même si la comédie s’adresse essentiellement aux moins de 10 ans), cette Revanche de Kitty Galore n’est qu’une « potacherie », bien foutue, de plus. Les effets sont soignés (ou presque), les animaux bien dressés, les gags correctement ficelés. Dommage que les scénaristes n’aient pas donné une autre dimension que celle de la parodie à une comédie d’espionnage (James Bond revu par Hanna-Barbera). Ce simplisme nuit au résultat final, qui s’avère trop léger pour laisser son empreinte.

De la musique au générique, du nom de Kitty Galore à la souris blanche qu’elle caresse, en passant par le chat aux dents d’acier, 007 est partout. Peut être trop. Pour coller au style Zucker Abraham Zucker, le film ne sort pas de ses clins d’œil : Zorro, L’Arme Fatale, Mission Impossible, Batman, Sueurs froides, Le silence des agneaux, Robocop… Tout y passe, parfois lourdement. Les moyens sont disproportionnés par rapport aux ambitions d’une production animalière de type Beethoven.

Quelques bonnes idées très drôles – les chats hippies en surdose d’herbe (à chat), le magicien, le pigeon en Joe Pesci ou encore la réunion dans le jardin d’enfant – permettent de se laisser embarquer dans cette aventure sans queue ni gueule. Et démontre au besoin que les James Bond reposent aussi sur des histoires aussi invraisemblables que schématiques.

Seul reproche majeur, car jouant sur le subconscient du public : tous les chiens sont gentils, fidèles et sympas, tandis que les chats, qui finalement assurent le spectacle, se divisent entre les traîtres à la solde de leur égoïsme et les collaborateurs à la solde des chiens. Il y a du avoir une étude marketing sur la perception des deux races par les enfants. Mais il serait temps que les félins ne soient pas forcément des agents doubles.
 
vincy

 
 
 
 

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