Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Miral


Palestine / 2010

15.09.2010
 



MIRAGES





"On vit au paradis alors que les nôtres luttent contre cette merde."

On le répète souvent, les bons sentiments ne suffisent pas à faire un bon film. Julian Schnabel en fait la démonstration avec Miral, adaptation du roman éponyme de Rula Jebreal (également scénariste du film), qui s’engage sur le terrain (miné) du conflit israélo-palestinien perçu à travers trois générations de femmes. On a beau être d’accord avec le message essentiel du film (un appel universel à la paix_ qui ne le serait pas ?!), impossible de ne pas s’agacer du parti-pris volontairement mélodramatique du film : gros plans appuyés sur les visages, violons qui soulignent chaque rebondissement, pathos dans le propos, etc.

On est aussi déçu du peu de soin que Schnabel apporte à son intrigue, survolant des pans entiers de l’histoire (notamment celle de Hind) et esquissant à grands traits de vagues stéréotypes en guise de personnages. De ce fait, le film manque de chair et de cohésion, nous perdant à plusieurs reprises dans le dédale des digressions (notamment le chapitre consacré à Fatima). Même la partie la plus concentrée, celle qui concerne Miral, ressemble à un essai peu argumenté sur le thème rebattu de l’engagement armé tant Julian Schnabel échoue à nous faire ressentir le sentiment d’urgence et d’injustice qui habite son héroïne. Face à ce traitement manichéen et parfois confus, le spectateur finit par décrocher, malgré toute la sympathie qu’il peut éprouver pour une histoire cherchant à promouvoir l’éducation et la culture plutôt que la violence.
 
MpM

 
 
 
 

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