Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Arthur 3, la guerre des deux mondes


France / 2010

13.10.2010
 



AU BAZAR MATAZARD





Arthur 3 La guerre des deux mondes est, heureusement, le dernier épisode des aventures du jeune Arthur qui cette fois-ci doit sauver le monde des Minimoys (qui d’ailleurs n’est pas en danger) et son monde à lui, menacé par le grand Maltazard, qui lui veut se venger d’on ne sait plus trop quoi.
A vrai dire, l’histoire de Luc Besson est tellement plate et insipide qu’en retenir le moindre détail est un effort qu’on ne peut, qu’on ne veut faire. Derrière cette pâleur narrative, on espère au moins que le divertissement sera de taille, qu’il y aura cette bonne dose d’humour attendue et de l’action à revendre. Ce ne sera finalement qu’1h40 de souffrance. Luc Besson a pondu un joli petit nanar. Film sans dimension, sans direction. Film sans capitaine ou alors avec un chef d’orchestre plutôt intéressé à organiser sa promo qu’à construire les fondements réels de son film.

Ce n’est pas pour casser du sucre sur l’un des plus mauvais réalisateurs français actuels et l'un de ses plus brillants businessman. Mais recevoir les foudres de la critique ne peut que lui servir et nous éviter d'avoir à revivre une si cruelle expérience. Lorsqu’on gaspille des dizaines de millions d’euros pour produire un film qui se moque de son public, offre un humour balourd et assomme avec des scènes d’action dépareillées, on ne peut que l'encourager à arrêter le massacre. Arthur 3 est un naufrage. Ce manque d’envergure (Maltazard prend le contrôle d’une ville de 1 500 habitants tout de même !) en comparaison des moyens déployés pour l’animation nous stupéfait vu l'ampleur de la production et du marketing autour. Il y a quelque chose d’incomplet dans ce nanar pseudo-américain (il faudrait demander à Mr Besson pourquoi il a tant tenu à placer l’action de son film dans les sixties américaines) qui agace.

Enfin, car ce serait inapproprié d’accorder trop de lignes à ce film alors que tant d’autres bons longs métrages attendent votre venue dans les salles obscures, je pourrais terminer en vous disant que j’étais seul dans la salle à la séance de 14h. Seul en train de me dire qu’Arthur me fait terriblement penser à un épisode des Powers Rangers. En moins drôle cela va de soit.
 
benjamin

 
 
 
 

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