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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Firelight (Firelight, le lien secret)
USA / 1997
27.05.98
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THE WINTER GUEST
"- Vous étiez payée pour oublier!"
Firelight est un drame (costumé) conventionnel. En cela, il ne déroge en rien à d'autres du même genre. Le feu brûle sous la glace, le désir semble impossible, les règles sont strictes.
La caméra épouse l'image sans la créer. Et le scénario ressemble plus à une bonne pièce de théâtre. Pourtant, nous sommes pris au charme.
Sophie Marceau y est pour beaucoup avec ce rôle à excès d'une gouvernante pas comme les autres. Elle nage ici dans son élément: le romantisme, avec larmes et seins nu (désormais indissociables de l'image de la star).
Tour à tour sévère, vulnérable, peinée, heureuse, elle étale toutes les facettes de son jeu de "tragédienne".
Mais c'est épanouie et radieuse qu'elle nous offre le meilleur d'elle-même.
Pour les amateurs d'Ivory, le film semblera trop ardent. Pour les inconditionnels de Marceau, il s'agit de son meilleur film depuis BraveHeart (largement surfait, ceci dit).
Firelight est une oeuvre cousue de film blanc. La fin est connue d'avance, et certains plans n'échappent pas à la facilité, notamment à cause des dialogues.
L'ensemble est cependant soutenu par une technique superbe: lumière, costumes, et surtout le son et la musique. Quelques notes qui annoncent le drame.
Sans nous hanter, le film séduit. On est alors effleuré par une légère émotion, aussi light que les feux folets. Une sorte de magie qui s'estompe trop rapidement. vincy
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