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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Bébé mode d'emploi (Life as we know it)
USA / 2010
08.12.2010
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ÉLEVER UN BÉBÉ POUR LES NULS
On aurait pu penser en voyant l’affiche du film Bébé Mode d’emploi, qu’il s'agissait de la suite d’En cloque mode d’emploi. Faux ! Malgré la présence de la même héroïne, Katherine Heigl, les deux films n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Alors qu’on avait découvert l’ex-médecin de la série "Grey’s Anatomy" enceinte jusqu’au cou, dans Bébé mode d’emploi, Katherine Heigl campe le personnage d’Holly, cette jeune femme dynamique et ambitieuse qui rêve d’ouvrir son restaurant mais aussi de trouver le grand amour. Un classique du conte de fée à l'américaine.
De l’autre côté, il y a Eric (Josh Duhamel), coureur de jupons, forcément pas en phase, qui aimerait évoluer en tant que réalisateur d’émissions sportives. Leur point commun ? Ils se détestent depuis un rendez-vous galant raté, trois ans plus tôt. Mais lorsque leurs meilleurs amis communs meurent dans un accident de voiture, les deux jeunes gens vont devoir mettre leur animosité de côté pour s’occuper de leur filleule Sophie, un bébé d’un an. Un apprentissage difficile pour ces deux ambitieux qui rêvaient d’autre chose que de pouponner.
Après avoir vu la bande annonce qui déroule (un peu trop, comme d'habitude) le fil de l’histoire et qui a tendance à faire imaginer la fin, on n’a pas vraiment envie d’aller voir Bébé Mode d’emploi. Pourtant, c’est une agréable surprise.
L’apprentissage de la maternité par Holly et Eric donne très souvent de bonnes scènes comiques et des éclats de rire dans la salle. Le réalisateur Greg Berlanti et ses scénaristes ont réussi à ne pas ennuyer les spectateurs en tombant dans une comédie romantique trop niaise. Ils montrent l’évolution de ces deux personnages qui entrent vraiment dans le monde adulte grâce à cette petite fille et doivent faire face à de nouvelles responsabilités sans jamais faillir. Un béé ça inspire évidemment des scènes cocasses, et le film n'en manque pas.
L’autre atout de cette comédie, ce sont les voisins d’Eric et Holly. Et surtout cette scène, où ils arrivent à l’improviste chez les jeunes gens pour diner. Un prétexte pour espionner les nouveaux parents. Mais au lieu de leur donner des conseils ou de les encourager, les voisins leur présentent le côté négatif du rôle de parents. Sympas les voisins !
Et si la véritable faiblesse du film n'était pas son sujet, archi déjà vu? Ce manque d'originalité qui empêche de créer un désir, alors que le plaisir d'un film du samedi soir n'est pas à négliger...
Elodie
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