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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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RUN RONNA RUN
"- Tu sais ce que je préfére à Noël?
- Les surprises!."
Go vous met du peps dans le sang, même si les histoires qu'il retrace ne sont pas des plus folichonnes.
Une nana, un peu paumée, Ronna se retrouvent coincer dans un trafic de drogue en pleine rave avec son amie Claire. Simon s'éclate un peu trop à Las Vegas tandis que Zack et Adam aide les policiers à coincer les dealers.
Trois histoires qui s'entrecroisent et ayant le même point de départ, un vestiaire de supermarché. Non, non on est pas dans du Lelouch, on suit bien cinq personnages dont les chemins se "heurtent" mais le film se veut jeune et décalé. Lelouch ne va pas encore laisser tournoyer sa caméra au milieu de jeunes sous excta dans un entrepêt pour fêter Noël. C'est dans ce cadre qu'on suit en premier Ronna et Claire qui vont rouler un dealer et des jeunes amateurs avec des cachets d'aspirine. La steady cam marque le rythme et les bads trips des uns nous emmènent discuter avec un chat.
Plutôt planant jusqu'au flash back qui nous ramène avec Simon. Entre demoiselles d'honneur droguée, vol de voiture, stripteases et carte de crédit de son dealer, on peut dire qu'il s'enfonce bien vite!
Le troisième flash back suit deux acteurs, Adam et Zack, qui doivent coincer Simon dans son trafic et qui tombent finalement sur Ronna. Cette dernière histoire délie les autres comme par miracle et les pièces du puzzle s'assemblent en un instant, au moment où ils font leur coming-out. De quoi avoir envie de remettre ça tout de suite, vous savez le même effet que lorsque vous êtes sortis de Usual Suspect. Toutes ses scènes vues deux ou trois fois avec des angles différents font penser à la manie de Tarantino de nous raconter avec plusieurs points de vus, histoire de connaître différente versions et de se fabriquer la sienne.
Très techno, jeune, décalé, au rythme effréné, ce film séduira ceux qui sont trop vieux pour Sexe Intentions et ceux qui se sont perdus dans le flot d'effets spéciaux de Matrix. Des acteurs aperçus dans de nombreux seconds-rôles et qui prennent toute leur ampleur sous la direction de Doug Liman. Ils étalent leur talent sans complexe et rendent leurs personnages attachants.
Adrénaline et humour au rendez-vous, un second film confirmant.
alix
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