Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Sexe Entre Amis (Friends with benefits)


USA / 2011

07.09.2011
 



L'AMOUR SANS RISQUE





Une comédie au titre des plus "mystérieux" puisque l’histoire parle de sexe et... d’amis : Friends With Benefits (Sexe entre amis) est la dernière comédie de Will Gluck (Easy Girl, Sea, sex and fun), avec, pour vedette, le beau et charismatique acteur-chanteur Justin Timberlake, et la jeune et jolie Mila Kunis. Deux acteurs bandants dans le vent pur un marketing ciblé. Will Gluck a su choisir un casting pétillant, avec Patricia Clarkson, Jenna Elfman ou encore Emma Stone, qui se charge de rompre avec Justin Timberlake au début du film.

Le ton est donnée dès les premières minutes, deux séparations en parallèle, l’une a New York, l’autre à Los Angeles. Aucun des deux ne veut plus se “mettre en couple” pour ne plus vivre de ruptures ; Pire! ils ne croient plus en l’amour, quel malheur!

Même si le film parle avant tout de sexe, ce qui est moins habituel qu'on ne le croit ces derniers temps à Hollywood, il existe une histoire qui permet de ne pas en faire un film pénible et puéril. Le réalisateur réussit à faire passer progressivement, du point de vue de Dylan (Justin Timberlake), Jamie (Mila Kunis) d’une totale étrangère chasseuse de tête à la petite amie parfaite au fur et à mesure du film sans que cela paraisse exagéré ou faux. A plusieurs reprises, cette comédie aborde des sujets graves sans jamais basculer dans le dramatique, et le réalisateur n'oublie jamais qu'il filme une comédie légère. Friends With Benefits, très dynamique, se laisse regarder, avec un plaisir superficiel.

Toutefois, deux choses qui reviennent tout au long du film sont à la limite d’être lassant. La première, un sarcasme sur le fait divers de l’airbus qui avait amerrit sur l’Hudson. L’autre une blague, à la limite d’être homophobe, et de très bas niveau, sur le fameux sorcier de Poudlard. Par ailleurs, un des personnages, travaillant avec Dylan, est gay, ce qui d’un sens est bien pour le côté tolérance et parité, mais, dans un autre sens, qui fais un peu “j’ai mis un personnage gay histoire-de”. Et puis quoi de mieux qu’un personnage homosexuel pour conseiller notre jeune ami qui se met à faire du sexe avec une amie? Lourdement trop cliché. On remarquera également un gros placement publicité pour un important magazine masculin dont le nom ne comporte deux consonnes : c’est pour ce fabuleux-merveilleux-hors-du-commun magazine que va être embaucher Dylan.On voit pourtant davantage Justin en couverture de Têtu que de GQ.

On regrettera aussi, que nos deux “amis” finissent ensemble, lors d'un happy end prévisible et formaté. Les deux protagonistes auraient très bien pu décider de rester amis, le film en aurait été tout aussi bon, voire meilleur. Mais non, vous avez pêchés, et bien restez ensemble pour le reste de vos jours, vivez heureux et ayez beaucoup d’enfants : car c’est comme ça qu’il est bon de vivre, vous n’avez pas le choix. Amen! Et fuck?
 
antoine

 
 
 
 

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