Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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La guerre des boutons (2011)


France / 2011

14.09.2011
 



LA GUERRE DES DOUBLONS





« -même pas mal »

Après L’Âge de raison et Jeux d’enfants, Yann Samuell reste dans le monde de l’enfance en adaptant de nouveau au cinéma La guerre des boutons de Louis Pergaud qu’Yves Robert avait déjà mis en images, et de très belle manière, en 1961.
Alors pourquoi faire une nouvelle adaptation ? Même deux, puisque Christophe Barratier s’y colle également avec La nouvelle guerre des boutons, dans les salles la semaine prochaine… En sortant de la projection, la question reste sans réponse. D’accord le scénario est rigolo, les gamins attachants et quelques dialogues font sourire, parfois rire, mais au final, qu’est-ce que cette version a de plus que celle de Yves Robert ? Réponse : rien. On prend les mêmes, on recommence, mais en beaucoup moins bien. Le charme n’opère plus comme dans l’original ; On n’a même pas le bonheur d’entendre le célèbre « Si j’aurais su j’aurais pas venu », la réplique appartenant au film d’Yves Robert et non au livre de Louis Pergaud.
La guerre des boutons de Yann Samuell est un copier/coller de celle d’Yves Robert mais comme souvent la copie est bien en-deça de l’original. Cette guerre faussement déclarée reste un divertissement familial, nostalgique, désuet et sympathique ; mais pourquoi donc les parents ne montrent-ils pas le film version restaurée d’Yves Robert à leurs rejetons plutôt qu’une copie un peu moins savoureuse ?
Rendez-vous la semaine prochaine pour voir si La nouvelle guerre des boutons fera mieux, ou pire…
 
morgane

 
 
 
 

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