Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Mais comment font les femmes? (I Don't Know How She Does It)


USA / 2011

21.09.2011
 



FEMME SANS FLEGME





Adapté du célèbre best-seller « I dont't know how she does it » d'Allison Pearson, carton Outre-Manche, Mais comment font les femmes retrousse ses manches et brosse le portrait attachant d'une femme contemporaine multi-task : Kate Reddy, alias Sarah Jessica Parker. « Avant, les femmes avaient le temps de faire des tartelettes et étaient obligées de simuler leurs orgasmes. Aujourd'hui, nous réussissons les orgasmes, mais nous sommes obligées de simuler les tartelettes. Et on appelle ça le progrès. »
Mesdames et messieurs, un livre capable de comporter cette phrase en troisième page mérite absolument d'être adapté et d'inonder nos grands écrans. C'est maintenant chose faite. Pour le meilleur ? Pas tout à fait. Le film reçoit la médaille du mérite en ce qui concerne la distraction, le charme, et le portrait familial traditionnel dans lequel les américains se font une spécialité. Mais en passant d'Outre-Manche à Outre-Atlantique (le film ne se passe plus à Londres, mais entre Boston et New York), le ton de l'oeuvre a perdu un peu de sa franchise, de son aspect âpre et rugueux qui permettait de sentir, derrière le comique de l'écrivain Allison Pearson, l'amertume de certaines situations.
Alors que la Kate Reddy d'origine est un véritable volcan, Sarah Jessica Parker campe un personnage survolté, gentiment névrosé, et toujours prêt, comme un gentil boy scout. Exit les phrases sans doutes pas assez « casual », où l'héroïne avoue son envie insubmersible de s'envoyer en l'air avec son client (étonnant de la part de l'héroïne de Sex & the City), ou bien de jeter ses enfants par la fenêtre. En ce sens, le film de Douglas Mc Grath trahit un tantinet l'oeuvre originale.
Le résultat reste cependant extrêmement agréable, charmant, gentiment dépaysant. On retrouve le bonasse Greg Kinnear, le séducteur Pierce Brosnan, et on découvre la ravissante Olivia Munn, dans le rôle de Momo, l'assistante de Kate. Bizarrement, c'est ce rôle-là qui a été durci et glacé, comme si la protagoniste principale ne pouvait être à la fois admirable et absolument incorrecte. Le film reste cependant à voir, pour redonner espoir et goût à la vie désordonnée d'une femme contemporaine.
 
mathilde

 
 
 
 

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