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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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La grande vie
France / 2001
28.11.01
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SOLEX MOVIE.
«- C'est la grande vie Pompon !»
Après Les collègues, Philippe Dajoux signe ici une nouvelle comédie. Spécialiste du film concocté aux petits oignons entre copains, le réalisateur made in Canebière inscrit La grande vie dans la longue liste des oeuvrettes sans prétention, cachant à l'instar du héros de son histoire, la pauvreté de ses moyens avec un coeur gros comme ça !
Tourné en caméra épaule dans une urgence somme toute assez bien maîtrisée, le long-métrage flirte sans cesse avec le naïf, la niaiserie et l'image vidéo cradoque, mais réussit sans conteste à installer une légèreté euphorisante qui nous ramène aux bons souvenirs de notre âme d'enfant envolée.
Gratifiant de ce fait son road movie « parigo-marseillais » d'une futilité, certes assumée, mais trop souvent exubérante, Dajoux se rattrape pourtant sans mal grâce à l'utilisation astucieuse de ses amis comédiens « guest stars » qui lui ont fait l'amitié presque gracieuse de participer au tournage. Bosso, Boujenah, Freiss, Canto et les autres sévissent ainsi dans une série de saynètes souvent très drôles, et dont quelques dialogues assez savoureux, fleurant bon la lavande et le Pastis 51, suffisent à notre bonheur.
Gentillet petit film plein d'intentions si bonnes... tu ne feras de mal à personne. laurent
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