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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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BUGS LIFE
"- Rien d'autre Maman? Tu veux que je tonde le gazon? Oublie ça...on est à New York: il n'y a pas d'herbe!"
C'est jeune, c'est frais, ça fait passer une bonne soirée derrière sa télé.
L'intérêt principal de Hackers est sans doute de montrer la préhistoire de notre quotidien actuel: les vieux modems, les réseaux internet et minitel, les virus informatiques, les premiers pentiums, et quelques astuces pour ne plus payer le téléphone ou augmenter votre vitesse de connection. Le tout en 95. A cela s'ajoute un look qui mélange les effets spéciaux à la Tron, et qui s'essaie à la manipulation d'images (avec un montage très vidéo-clip) et de sfringues techno d'avant l'heure (gardes robes originales mais cool), et vous avez ce qu'on pensait de la génération cyber de l'époque. Rollerblades et musique inclus (Orbital, Prodigy...).
Le scénario en lui même est plutôt banal, avec un zeste de quatrième degré qui rend le méchant caricatural mais drôle (en skate quand même). On se demanderait même quel genre d'herbe le scénariste à fumer en écrivant son script. Même si ça se veut sexe, et ça finit romantiquement dans le bleu javel d'une piscine.
Et puis il y a les acteurs, Jonny Lee Miller en tête (blonde), tous délurés ou sexy, underground forcément. Assez kitsch pour devenir un peu culte. Pour tous ceux que le cyber-terrorisme tente... vincy
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