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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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I wish (Nos voeux secrets) (Kiseki)
Japon / 2011
11.04.2012
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FAÎTES UN VOEU
"Plutôt que la famille, j’ai fini par choisir le monde."
Conte moderne et joyeux sur la nature humaine, I wish procure au spectateur une immédiate sensation de réconfort qui tient principalement au regard que le réalisateur porte sur le monde. A travers cette histoire simple de deux frères séparés par le divorce de leurs parents, il ausculte en effet l'être humain non dans ce qu'il a de vil et de mauvais, mais bien sous ses aspects les plus positifs. Sous sa caméra dynamique et attentive, adultes comme enfants sont confrontés à la complexité de l'existence, qu'ils gèrent avec une bonne dose de légèreté et d'imagination. I wish fourmille ainsi d'observations cocasses, mais aussi de sensations et d'idées sur la famille, l'amitié, la transmission, et la vie en général.
Bien sûr, chacun le reçoit avec sa propre sensibilité : plus ou moins touché, plus ou moins ému. On a même le droit que trouver le film un peu long, avec des moments de creux. Toutefois, impossible de nier que le cinéma de Kore-Eda semble s'être encore bonifié. Il y a en effet dans I wish une nouvelle justesse de ton, une écriture encore plus fine et délicate que d’ordinaire, et surtout un humour où se mêlent une certaine forme de nostalgie (le réalisateur a utilisé certains de ses souvenirs d'enfance) et pas mal d'autodérision. Ici, pas de grande leçon de vie, pas de "morale" définitive. Juste une grande diversité de moments minuscules et pourtant primordiaux pour ceux qui les ont vécus. Comme un instantané lumineux et plein d'espoir d’un monde où les miracles ne se produisent pas toujours, et où la réalité est souvent cruelle, mais où chacun est libre de choisir sa voie, ses valeurs et ses rêves.
MpM
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