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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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W.E.
USA / 2011
09.05.2012
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EN VOGUE
Qui ne connaît pas la célèbre histoire d'amour d’Édouard VII?
Apparue dans une partie du magnifique et oscarisé Le discours d'un Roi, cette histoire d'amour défendu et presque impossible a maintenant, grâce à Madonna, le droit d'avoir son long métrage à lui. En effet, pour son second passage derrière la caméra, l'interprète de Holidays, Like a Virgin ou La isla Bonita, a imaginé un film sur deux époques, plutôt fin, retraçant l'amour de ce roi déchu à une américaine divorcée et qui finira par renoncer à ses fonctions pour sa dulcinée.
Les blessures amoureuses des années 30 font échos aux malheurs amoureux de cette femme passionné par cette exposition les concernant dans les années 90. Nous faisant basculer de Walis à Wally, d'une période à une autre, WE réussit au premier abord, finit par nous donner le tournis. Les allers-retours perpétuels gâchent quelque peu ce film qui partait d'un bon sentiment. Sentiment qui, d'époque en époque, attise chez l'humain les mêmes maux... L'amour n'a jamais été facile que vous soyez à Londres en 1936 ou à New York en 1998. La Madonne aurait pu aller plus loin dans le sulfureux, nous faire un parallèle plus approfondi sur la transgression des codes moraux. Elle a préféré l'eau de rose et la fleur bleue. cynthia
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